mercredi 25 janvier 2017

Rencontre avec Emmanuel Mbolela (RDC).

Rencontre avec Emmanuel Mbolela

Organisé par Equitable café (Marseille).
Réfugié politique de la République démocratique du Congo
Autour de son livre Réfugié, une odyssée africaine, à paraître aux éditions Libertalia fin janvier 2017.
«J’espère que ce livre contribuera un tant soit peu à faire entendre la voix des sans-voix et à mobiliser encore plus de monde pour interpeller les décideurs sur les conséquences dramatiques de leurs politiques xénophobes et sécuritaires.»
Lors de ces conférences, Emmanuel Mbolela va présenter son livre qui relate l’histoire de sa fuite de la République démocratique du Congo et celle de son odyssée à travers l’Afrique de l’ouest jusqu’à son arrivé au Maroc où il va rester bloqué durant quatre ans, subissant les atrocités qui sont malheureusement le lot commun de beaucoup de migrants. Mais il va surtout aussi nous parler de la résistance des migrants subsahariens qui se met en place petit à petit : auto-organisation pour l’entraide, manifestations et occupations de lieux pour sensibiliser l’opinion publique ainsi que les acteurs politiques, ouverture d’une maison de refuge pour les femmes migrantes à Rabat, etc. Aujourd’hui cette maison de refuge avec deux appartements permet à une vingtaine de femmes avec leurs enfants d’y trouver un refuge temporaire. Mais les besoins sont énormes et Emmanuel Mbolela cherche de l’aide pour pouvoir poursuivre ces activités.
A la suite de son exposé, un temps sera réservé pour la discussion et il sera possible de se procurer sur place son livre (Emmanuel Mbolela, Réfugié, une odyssée africaine, éditions Libertalia, 264 pages).

Sa tournée en PACA est organisée par le Forum Civique Européen.


Présentation du Livre sur le site des Éditions Libertalia…


Persécuté pour des raisons politiques, Emmanuel Mbolela (né en 1973) a fui la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre) en 2002. Il a voyagé six ans durant lesquels il a affronté les mêmes difficultés que des milliers d’autres migrantEs : racket des douaniers, business des passeurs, embuscade dans le désert du Sahara, travail au noir à Tamanrasset pour financer la suite du voyage et enfin la nasse marocaine, où il est resté bloqué pendant quatre ans. Là, et c’est l’un des deux apports principaux de son récit, il a fondé avec des compatriotes la première association de réfugiéEs : l’Arcom, Association des réfugiés congolais au Maroc, refusant ainsi le statut de victime muette et impuissante dans lequel on le tenait. L’autre intérêt de ce livre est de montrer combien les femmes subissent encore plus de violence et d’exploitation que les hommes tout au long du parcours, mais aussi comment ce sont elles qui sont à l’initiative des actions de résistance et de protestation contre les conditions indignes imposées aux réfugié-e-s. Emmanuel Mbolela a fini par obtenir l’asile politique aux Pays-Bas en 2008. À partir de là, il a très vite rencontré des réseaux d’activistes pro-réfugiés en Allemagne (association AEI : Afrique Europe Interact), ce qui explique que son récit a été publié d’abord en allemand sous le titre « Mein Weg von Kongo nach Europa » (Mandelbaum Verlag en 2014). Depuis trois ans Emmanuel Mbolela a fait plus de 300 présentations de l’édition allemande de son livre en Allemagne, Suisse et Autriche pour alerter et informer l’opinion publique sur la situation dramatique dans laquelle se trouvent ces personnes qui fuient dictatures et guerres et qui meurent par milliers anonymement dans le désert et la Méditerranée à cause de la politique de fermeture européenne. Il cherche également des soutiens en Europe pour continuer à aider les associations de défense des réfugiés subsahariens au Maroc, notamment les deux maisons de repos et de protection réservées aux femmes migrantes à Rabat qu’il avait ouvertes avec des amis au moment où il y était.
Aujourd’hui, avec la parution en français de son récit, Emmanuel veut entreprendre le même travail d’information et de sensibilisation en France et en Belgique auprès d’écoles et d’universités, de librairies, lieux de discussion, cafés associatifs, médias, etc.

…et quelques liens pour aller plus loin

et une interview de 2016 :

La charte des droits économiques et sociaux de l'OIA.


Charte n.4.La Charte sur les droits économiques et sociaux de l'OIA.



L'OIA doit naître afin de promouvoir l'idée d'une économie réelle, viable, saine qui part de l'individu et pas des grosses structures financée en partie par le Etats et le grand capital. C'est la théorie du développement universel. Partout dans le monde, des modes d'organisation économique alternatifs se développent. Des monnaies complémentaires, des système d'échange locaux. L'Afrique a été et est encore longtemps marquée par une forme d'aide au développement qui n'est souvent qu'une goutte d'eau dans l'Océan et qui et fortement concurrencée par le jeu des entreprise capitalistes et de multinationales. Il faut retrouver le chemin de la vie, celui du passé de l'Afrique qui a été étouffé sous différentes formes de domination. Du colonisateur au dictateur. 
Ainsi, une charte des Droits économique signée par un nombre de pays important peut infléchir le cours du destin et aider l'Afrique et tous les pays signataires à retrouver le chemin d'une économie riche, celle de l'abondance et de profiter de toutes les ressources naturelles qui nous sont offertes à profusion. Ce qui est intéressant dans un tel contexte, c'est que en ce moment où les prises de conscience sont fortes en ce qui concerne l'environnement, tous les pays sont à égalité devant la nécessité de mettre en place une économie réelle. Ainsi, pour les pays les plus modernes, il s'agit de remettre à plat certaines chie et de revenir à des pratique plus locales afin que les citoyens puissent reprendre en main leur économie. Dans d'autres pays, il 'agit de se donner enfin les moyens de produire des richesse qui aident chacun à ne plus souffrir de privations et à ne plus être dépendants de autres Etats ou des grande entreprise présentes sur leur territoire.
Nous avons chez Respublica, essayé de voir ce que pourrait être cette charte des Droits économiques. C'est une charte universelle. Celle-ci, donnée en exemple, fait partie du bloc constitutionnel imaginé pour la république française. Comme le lecteur pourra le constater elle tient compte d'abord du bien-être des individus, et de l'environnement.
Il fait appel à des thématiques comme le revenu d'existence et évoque l'existence desmonnaies complémentaires ou encore supprime le taux d'intérêt, source de dichotomie entre flux réels et flux financiers. Il s'agit bien entendu d'une fiction adaptée à un cas, le cas français et traduit notre système économique tel que l'on aimerait qu'il soit dans le futur (ou tel qu'il devrait être si on écoutait le peuple) mais on peut s'en servir à titre d'exemple.
En tous cas il s'agirait d'une belle évolution juridique. Pour la première fois on reconnaitrait aux individus des droits économiques autres que ceux liés au Travail qui est dans la constitution (préambule de 1946 constitutionnalisé en 1971) française actuelle, celle de 1958, aménagé de manière incontournable. Celui qui a fait le choix de ne pas travailler constituant l'exception.


 Jetons d'abord un oeil sur ce texte de 1946 qui a été rédigé après la deuxième guerre mondiale. C'est un texte important dans l'histoire du droit français car, en réaction contre les injustices produite juste avant et pendant la guerre contre une petite catégorie de la population on réaffirme le droit à l'emploi sans discrimination (les termes de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 y sont réaffirmés : "en raison de ses origines, de ses opinions et de ses croyance".
Cependant nous sommes alors en 1946, et depuis les mentalités ont quelque peu évolué, le Travail n'est plus la valeur centrale de notre société, le partage des richesses considéré sous un autre angle que celui lié à la simple valeur ajoutée marchande produite en une année, le droit de propriété (qui est une donnée importante pour ouvrir les droits économiques d'un peuple ou d'un individu) réaffirmé
Voici les articles qui correspondent au droit à l'emploi et au droit à la sécurité financière et matérielle.
Mais ici, c'est la Nation qui l'assure. Qu'est-ce que la Nation, quelque chose d'arbitraire ? Qui s'impose aux individus ?

5. Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
6. Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.
7. Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
8. Tout travailleur participe, par l'intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu'à la gestion des entreprises.Charte des Droits économiques.
10. La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
11. Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.
Comme on le sait, même si partout dans le monde, le droit à l'emploi ainsi que le droit à la protection et à la sécurité matérielle a évolué, les Etats ne sont pas infaillible, parfois même certains Etats ne font aucun effort ou très peu pour garantir ces garanties élémentaires aux individus qu'ils gouvernent parfois de manière arbitraire. 
Aussi avons nous développé, à contrario de la notion de Droit à l'emploi et des droits qui en sont liés (résultant d'un long passé de lutte syndicale et politique que l'on ne doit pas passer sous silence mais que l'on doit considérer comme une oeuvre collective faite de luttes que l'on doit continuer), la notion d'activité. Cette dernière ne supprime pas les droits liés aux droits du travail et du travailleur, bien au contraire, elle est le gage de leur respect.
On notera enfin qu'il s'agit de Droits économiques et non pas de devoirs. On y compte, le droit de payer des impôts afin de pouvoir comme tout le monde, participer à la construction du monde de demain.
Ainsi, ces nouveaux droits interviennent en complément au droit du travail et le font évoluer.

Voici donc notre exemple de Charte économique.

Préambule.


Il est défini, conformément à la volonté du Constituant représentant la République française et le peuple français la valeur de Sacré. Cette dernière recouvre les obligations posées et explicitées par cette Constitution en matière de respect de l'individu, de ses droits, de respect de l'intégrité des autres Etats, de respect et de reconnaissance des peuples du monde, de respect de l'environnement et du Vivant ainsi que de l'harmonie esthétique, de fraternité et  solidarité à l'intérieur ou à l'extérieur du territoire, de règlement pacifique des différents, de respect de l'intégrité de la Justice et du droit, de garantie de toutes les Libertés, de non corruption ou prise d'intérêt illégitime collective ou particulière. Considérant que l'économique est une sphère qui touche à tous les domaines de l'Etat, de ses rapports avec les autres Etats, mais également du respect des principes de liberté, d'égalité et de sûreté des citoyens définis dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, le peuple français déclare de valeur constitutionnelle, constituant l'unique référent en matière de politique économique pour la République française, la Charte des droits économiques suivante.


Article 1. Conformément au droit à l'Existence figurant dans cette Constitution, tout citoyen a le droit de percevoir un revenu inconditionnel d'existence sans autre conditions que les dépenses liées à la santé.
Ce dernier est non imposable et ne s'accompagne d' aucune condition d'activité ou de non activité.

Article 2. Tout citoyen ayant un revenu a le droit de payer des impôts et de contribuer au financement de la collectivité.


Article 3. L'Etat garantit la non discrimination des citoyens en fonction de leur revenu, quel que soit le niveau de revenu afin de répondre au principe d'égalité des citoyens devant la loi.

Article 4. Les citoyens français jouissent pleinement du droit à l'égalité. Ainsi, tout revenu lié à l'activité, même à la location d'un bien donne lieu à une imposition soumise à un taux unique de 9% du revenu, et cela, quel que soit la nature du revenu et son niveau. En contrepartie, une parfaite transparence est faite sur les comptes de l'Etat, cette dernière s'accompagne d'un effort de simplification afin d'être accessible à tous.

Article 5. L'Etat français et par extension le peuple français est souverain dans sa politique de fixation des taux de TVA.

Article 6. L'Etat s'engage par sa politique menée en matière de taxe sur la valeur ajoutée à garantir au citoyen son droit à la consommation de produits sains, à valeur ajoutée qualitative, notamment en matière d'alimentation Il garantit également l'évitement de conduites addictives par une politique de prévention en matière d'alcoolémie et de produits tabagiques ou contenant des substances hallucinatoires ou chimiques.

Article 7. L'Etat garantit à tous la liberté d'entreprendre, grâce à l'auto-entreprise mais également grâce à une simplification des procédures encadrant l'activité privée.

Article 8. droit à la mobilité.
l'Etat français qui a le monopole des chemins de fer mais aussi de son exploitation et du matériel afférent garantit l'utilisation des ces services pour tous. L'Etat français favorise, par le biais de la délégation associative et de communes l'extension de services de restauration collective ainsi que le développement de services d'hôtellerie bon marché sur tout le territoire français.

Article 9. Tout citoyen a le droit d'avoir à sa disposition , sur place les instruments nécessaires à son épanouissement. Sur le plan de la production et des échanges, l'Etat français garantit par une politique adéquate, l'extension des communautés économiques locales.

Article 10. Les communautés économiques locales sont à la charge de la société civile, des individus, des associations, en collaboration avec les autorités décentralisées. Elles peuvent comprendre des Systèmes d'échange local, des monnaies complémentaires, des petites entreprises, organisent en leur sein, leur autosuffisance alimentaire, mettent en valeur les productions locales et le commerce local. Le lien social, autour de l'économique est favorisé. La liberté d'entreprise aussi.

Article 11. L'Etat ne peut se substituer à la société civile dans le développement et la gestion des communautés économiques locales.


Article 12. L'Etat français garantit ainsi le fonctionnement d'un vrai libéralisme . Il garantit ce dernier grâce à une stricte observance des lois sur la libre concurrence, contre toute forme de monopole ou d'oligopole.

Article 13. En dehors des domaines régaliens réservés à l'Etat strictement définis par la Constitution ici présente,  les citoyens de citoyenneté française ou d'autres nationalités ont entière liberté en matière de création d'entreprise et de choix du domaine qu'ils veulent exploiter dans les limites posées par la loi.

Article 14. Par une politique adéquate, l'Etat français garantit aux citoyens vivant sur son territoire la disparition des monopoles privés.

Article 15. En dehors de chemins de fer ainsi que des politiques visant à éliminer la pollution notamment par la limitation de la circulation motorisée en ville mais également par la promotion d'énergies nouvelles et de moyens de locomotion nouveaux , les citoyens vivant sur le territoire français ont le droit à l'initiative privée dans le domaine de transport, sous réserve de ne pas constituer de monopoles ou d'oligopoles.

Article 15. L'Etat favorise l'initiative conjointe des secteurs privés, publics et associatifs dans le domaine des énergies renouvelables. Il s'engage selon une ou plusieurs planifications sur 9 ans, à veiller à l'élimination progressive du potentiel nucléaire ainsi que de l'utilisation d'hydrocarbures ou gaz naturels. 

Article 16. Tout citoyen a le droit de voyager et de se déplacer librement. 

Article 17. Les résidents français, citoyens ou non, ont le droit d'échanger avec une monnaie de référence nationale émanant de la souveraineté de l'Etat français en matière de création monétaire : le Liberté.
Cette monnaie est la seule monnaie française  valable dans le cadre de l'échange international.  Elle garantit la compétitivité des produits français dans le cadre international et est également garante de nouveaux termes de l'échange définis dans le cadre de l'organisation des pays indépendants et autonomes et la pratique du nouvel alignement. Elle favorise l'échange égal avec les pays les moins développés.
Cette politique se définit par le terme "nouvelle mondialisation".

Article 18. Les communautés économiques locales ont le droit d'échanger avec d'autres communautés économiques locales en monnaies complémentaires à condition que des deux côtés, l'échange de ces monnaies complémentaires soit assuré avec les monnaies nationales. Ces échanges, en accord avec les Etats responsables des communautés économiques locales situées sur leur territoire, sont pris en compte dans les comptabilités nationales. 

Article 19. Seuls les Etats membres de l'OIA et leurs banques centrales ont le monopole de la création monétaire.

Article 20. La monnaie Liberté reflète les valeurs souhaitées par le Peuple français. L'ensemble de ces Valeurs : Liberté-Egalité-Fraternité-Laïcité-Mixité-Solidarité, Equité-Sacré représente la République française. Cette dernière est garante de ces Valeurs.

Article 21. Les citoyens des pays membres de l'OIA ont le droit de voter, évoluer , échanger, mener les activités de leur choix dans le cadre d'un Etat au budget équilibré. L'équilibre des comptes chaque Etat est assuré par une institution spécifique, dans un cadre légal, garanti par sa constitution  Cette dernière, comme toute institution relevant de la Justice est indépendante du pouvoir d'Etat.

Article 22. Il est mis en place dans chaque Etat, une règle d'Or budgétaire, à valeur constitutionnelle, qui interdit que les comptes de l'Etat soient déficitaires. Une vérification est faite à la fin de chaque année budgétaire.

Article 23. Les Etats membres de l'OIA et anciennement membres de la zone Euro, s'engagent à ne pas revenir à une monnaie européenne avant que l'Economie française ait suivi leur exemple. Il est prévu, à terme, lorsque l'économie réelle sera devenue la seule référence économique possible de mesure des richesses, un retour à une monnaie commune et non unique, appelée, conformément aux engagements pris par la France "l'Euro-Or". Cette appellation étant justifiée par les efforts pratiqués par les Etats européens, en marge de l'économie mondialisée d'aujourd'hui pour mettre l'économie au service de l'individu et non pas le contraire.

Article 24. En matière agricole, l'Etat français demande la révision du programme européen "politique agricole commune"  en ce qui concerne au moins son premier pilier, et, sous réserve d'équité, conserve le droit de mener des politiques harmonisées en matière agricole avec les autres pays européens. Il s'oppose néanmoins à toute politique arbitraire venant rompre avec la nature de l'agriculture française, n'autorise pas les monopoles, ni les subventions injustifiées, donnant lieu à des prises d'intérêt et à la corruption sur le marché notamment des denrées alimentaires. Priorité est donnée conformément à la position française dans le cadre de l'organisation des pays indépendants et autonomes en juin 2018, aux communautés économiques locale, à l'autosuffisance alimentaire et aux petits producteurs, ainsi qu'à l'échange équitable avec les pays les moins développés .

Article 25. Les Etats s'engagent, par le biais de leur appareil législatif, à mettre en place un système différent de celui sanctionnant les marchés financiers ainsi que de rémunération de l'argent par le taux d'intérêt, lui préférant , en ce qui concerne le secteur bancaire, la rémunération forfaitaire de services. En aucun cas les banques ne peuvent être créatrices de monnaie.

Article 25. Les Etats s'engagent formellement à ne pas financer leur programme ni leur activité par autre chose que par l'économie réelle, interdisant le recours aux marchés financiers. Les banques privées sont seules responsables de leurs déficits. Il leur appartient à elles et à elles seules, non pas aux Peuples, de financer ces derniers.


Article 26.
 Les Etats s'engagent formellement à ne pas financer son programme ni son activité par autre chose que par l'économie réelle, interdisant le recours aux marchés financiers. Les banques privées sont seules responsables de leurs déficits. Il leur appartient à elles et à elles seules, non pas au Peuple français, de financer ces derniers.

Article 27. En matière de marchés publics, l'Etat et le collectivités locales s'engagent à favoriser la libre participation de tous sur la base de l'accès aux marchés publics des petites entreprises. Il s'engage à multiplier les prestataires de services et à ne pas engager la même entreprise plusieurs fois, pour des chantiers différents.

Article 28. L’eau est un patrimoine naturel de la République française. L’Etat français en est le garant. Le droit à l’eau est droit imprescriptible.  L’eau est reconnue comme un bien commun, et un besoin sur le plan international, pas comme un droit (voir constitution française de 1958)

Article 29. Les entreprises  jouent un rôle social et éthique, qui est reconnu. Leur rôle en matière de création de richesses à valeur ajoutée positive est également reconnu socialement afin que partage de cette dernière se réalise de manière juste et équitable.

Article 30. 
Les entreprises qui s'installent à l'étranger notamment dans les pays en développement comme les investissements directs étrangers doivent respecter un certain nombre de clauses obligatoires relevant d'un souci d'équité et de "raison sociale". Tout IDE doit comporter un cahier des charges environnemental et économique ainsi qu'un cahier des charges social qui l'oblige à porter ses objectifs à long terme et en adéquation avec les objectifs des politiques économiques des pays dans lesquels ils s'installent. Seuls les investissements durables et à long terme, prévoyant des mécanismes de "préférence résidentielle' de partage de la valeur ajoutée et d'emplois permettant au pays d'en retirer un profit conforme aux principes de bonne gouvernance et de développement durable correspondant aux objectifs millénaires du développement (OMD) émis en 1990 par les Etats membres de l'ONU sont acceptables et cautionnables sur le plan de la nouvelle éthique de mondialisation économique de l'OIA. 


Article 31.
Les établissements publics agricoles font partie intégrante du développement territorial et en sont même les moteurs : autosuffisance alimentaire, alimentation, lien entre territoire et humains, échange éthique et complémentaire  (remplace la notion d’ échange équitable) (renouer avec Ricardo), réciprocité et don à grande échelle (du micro au macro)., lien environnemental  (trame verte et bleue), écologie et lien entre rural et urbain.

La politique agricole doit ainsi être au cœur des politiques publiques (même celles relevant du ministère de l’intérieur et de la défense (voir nouvelles missions Etoile française).


Article 32. 
L’indicateur économique le plus fiable pour une entreprise doit être son excédent brut d’exploitation. Il permet de mettre en évidence un résultat qui ne tient pas compte de la politique de financement et d’investissement de l’entreprise, ni des événements exceptionnels.
Calcul de l’excédent brut d’exploitation : Valeur Ajoutée de l’entreprise + Subventions d’exploitation – Impôts, taxes et versements assimilés – Charges de personnel.
Les entreprise doivent effectuer un calcul comptable de la valeur ajoutée réelle qu’elles ont produit, c’est à dire moins la valeur ajoutée non qualitative.


Article 33.

 Le résultat sur lequel on doit se fonder pour évaluer les performances réelles d’une entreprise doit être le résultat d’exploitation. Ce dernier ne comprend ni les charges et produits exceptionnels ni les charges et produits financiers. Ces derniers font l’objet d’une taxation de l’impôt sur le bénéfice particulière, en fonction de la catégorie dans laquelle ils se trouvent. L’impôt sur les bénéfices d’une entreprise repose donc sur trois assiettes différentes, même si certains produits et charges exceptionnels peuvent être placés, le cas échéant dans la catégorie résultat d’exploitation si ils correspondent aux critères liés à l’activité économique de l’entreprise.

Par Noura Mebtouche.

On le voit. Ici est développée la notion de "Nouvel alignement", en hommage au concept de non alignement né à Bandoeng en 1955 lors de la première conférence qui réunit les Etats qui refusèrent la domination occidentale et capitaliste tout comme nous cherchons à nous en débarrasser aujourd'hui, en prenant conscience que notre notion du développement est à modifier maintenant que la science et les progrès en médecine,et en hygiène ont évolué.
Cette dernière a lé mérite de s'appliquer à tous le Etats, toutes les régions, tous les territoires, elle invite à se pencher d'abord sur le local, de partout avant toute forme de mondialisation.
Plus précisément, le mouvement des non alignés est né progressivement selon à notre avis trois phases.
Phase1. La réaction dans les années 30 de l'empereur d'Ethiopie Hailé Celassié lors de la conquête du pays par les troupes de Mussolini. Les déclarations de Hailé Celassié et ses discours constituent une première mine d'information en matière de résistance des pays africains face à l'envahisseur occidental. Même si ce dernier est critiquable pour la dureté de son régime (il a d'ailleurs été destitué), on ne doit pas oublier qu'il est à l'origine de la première voix qui se lève en faveur de l'indépendance des peuples.
Phase 2. Bandoeung. Cette conférence qui réunissait tous le pays non développés constitue pour nous la phase la plus importante. Elle a lieu en 1955 en pleine période de décolonisation et fait appel à d'autre mode de développement que ceux du grand capitalisme dont on déplore aujourd'hui, en occident les méfaits. A cette époque, on ne se doutait pas encore que les modes d'organisation économique et sociaux à la soviétique et le suivi de leur exemple par certains pays non développés allaient se solder par un tel échec et un tel retard. 50 Etats en font partie, à leur tête, Nehru (Inde), Soekharno (Indonésie)et Nasser (Egypte). En 1955, l'URSS fait encore partie des non alignés. Pire encore, elle cherche à être à leur tête.
Phase 3.La réaction des pays les moins développés est la suivante : refusant de se plier à l'égide de l'URSS et d'être impliqués à la guerre froide, ils créent en 1961, sous l'égide de Tito, le mouvement des non alignés excluant l'URSS. Cela signifie qu'implicitement, ils s'engagent dans une vision pacifique des relations internationales, refusant la guerre froide.  Même si les faits suivants vont prouver que ce n'est pas aussi évident que cela.
Phase 4. Cinquante quatre ans plus tard, 118 pays continuent à se retrouver dans ce concept que l'on croyait disparu avec la désintégration de l'Urss. Et plus de cinquante chefs d'État adhérant à ce mouvement se sont une nouvelle fois réunis en Egypte, le 15 juillet 2009, pour discuter des conséquences de la crise financière mondiale, appelant à un "nouvel ordre mondial" qui ferait une place plus grande aux pays en développement. Nous sommes aujourd'hui dans cette phase là. Et la seule solution permettant de repartir sur de nouvelles bases économiques, sociales et écologiques est d'adhérer à ce mouvement de non alignés pour prendre un nouveau point de départ, tous alignés, sur des objectifs communs. C'est ce que nous appelons le nouvel alignement.

Le travail intellectuel présenté sur ces pages fait l'objet d'une protection spécifique.

lundi 23 janvier 2017

Gambie.

«Progrès, Paix, Prospérité». 18 février 1965.

Le littoral gambien : une des ressources importantes du pays. Il lui appartient.


Objectifs :
-Restaurer la souveraineté de l'Etat Gambien et de lui seul.
-Retrouver la maîtrise de son littoral.
-Construire une économie territoriale en mettant en valeur d'abord les aménités de territoire et d'environnement.



Présentation de la Gambie.


République.


La Gambie, en forme longue la République de Gambie, en anglais Gambia ou The Gambia ou Republic of the Gambia, est un des plus petits pays du continent africain. C'est un petit pays anglophone situé en Afrique de l’Ouest.


Adama Barrow, président dpuis le 19 janvier 2017.
Il fait frontière avec le Sénégal au nord, au sud et à l'est et est bordé à l'ouest par l’océan Atlantique. Ces limites correspondent au cours du fleuve Gambie qui coule à travers le pays et se verse dans l’océan Atlantique. Sa superficie est de 10 689 kilomètres carrés pour une population de 1 882 450 habitants (recensement de 2013). Banjul en est la capitale, et les plus grandes villes sont Serekunda et Brikama.
La Gambie partage des racines historiques avec les autres pays d’Afrique de l'Ouest qui ont connu la pratique de la traite des esclaves. Le commerce des esclaves fut à l'origine de la mise en place et de la tenue d'une colonie sur le fleuve Gambie ; d'abord par les Portugais, époque au cours de laquelle le pays s'appelait « A Gâmbia », et plus tard par les Britanniques. En 1965, la Gambie a obtenu son indépendance du Royaume-Uni. Depuis son indépendance, la Gambie a eu deux dirigeants : le président Dawda Jawara, qui a gouverné le pays de 1970 à 1994 avant que l'actuel leader, Yahya Jammeh prenne le pouvoir lors d'un coup d’État en tant qu'un jeune officier de l'armée. La Gambie fait partie de la CEDEAO.
L'économie de la Gambie est dominée par l'agriculture, la pêche et le tourisme. Environ un tiers de la population vit sous le seuil international de pauvreté de 1,25 dollar par jour.




Pays enclave au milieu du Sénégal. Langue arabe. Anciennement anglophone.
L'ancien président Yahyah Jammeh (Alliance patriotique pour la reconstruction). a été remplacé par Adama Barrow (parti démocratique unifié), le 19 janvier 2017, suite aux élections du premier décembre 2016. En 2014, le pays adopte la langue arabe comme principale langue, à la place de l’anglais. Les relations internationales sont détériorées, notamment avec le Sénégal ce qui pose problème, notamment de part la proximité géographique. Cependant beaucoup sont arabophones. La présidence sénégalaise revendique sa proximité avec le monde arabe et aussi avec les musulmans. (Voir interview du président Macky Sall en bas de page).
Et de plus, ce qui lie les deux pays c’est, dans l’histoire, l’empire et l’ethnie Mandingue ainsi que l’empire du Mali (XIV ème siècle). Il faut savoir que les populations d’origine Mandingue (38, 3 % de la population)n’apprécient pas le président sortant (voir notre partie élections).


Vérifier empire Mandingue.


I. Economie.

-La monnaie gambienne est le dalasi (GMD), divisé en bututs. Le dalasi a subi une très forte dépréciation depuis 2000, en raison des dérapages budgétaires et de la baisse des recettes issues de l'exportation. En réalité, il est difficile de prédire le cours de la monnaie.
En juillet 2015, en changeant 1 €, on obtient autour de 43 dalasis, tandis que 100 dalasis = 2,35 €.
Résultat, les francs CFA (dont le taux de change est fixe avec l'euro) sont acceptés dans beaucoup d'endroits.


La Gambie ne recèle pas de minéraux importants ou d'autres ressources naturelles et sa base agricole est limitée.
Environ 75 % de la population dépend des récoltes et du bétail pour vivre. L'activité de production à petite échelle comprend le traitement des arachides, des poissons et des peaux.
La réexportation de produits alimentaires et manufacturés vers les pays voisins, principalement le Sénégal, constitue une part importante de l'activité économique, mais la dévaluation de 50 % du franc CFA en janvier 1994 a rendu les produits sénégalais plus compétitifs.


La Gambie a bénéficié d'une reprise du tourisme après son déclin en réponse à la prise de pouvoir des militaires le 22 juillet 1994.


Le progrès économique à court terme reste très dépendant de la pérennité des aides bilatérales et multilatérales, ainsi que du respect des directives de gestion financière et de gouvernance économique prodiguées par les conseillers techniques du FMI (plans de réajustement) On s'attend à ce que la croissance annuelle du PIB tombe à moins de 4 % au cours de 2000-2001.


La Gambie : un petit pays très enclavé à l'intérieur du Sénégal.


La Gambie a une économie libérale et de marché caractérisée par l’agriculture traditionnelle de subsistance, une dépendance historique vis-à-vis des arachides à cause des bénéfices d'exportation, un commerce de réexportation concentré autour de son port océanique, des taxes à l'importation très faibles, des procédures administratives réduites, un taux de change fluctuant sans contrôles, et une industrie du tourisme significative.


L’agriculture représente 23 % du PIB et emploie 75 % de la main-d'œuvre.


- Dans l'agriculture, la production d'arachides occupe 5,3 % du PIB, les autres cultures 8,3 %, l'élevage 4,4 %, la pêche 1,8 %, et la sylviculture 0,5 %.


- L’industrie représente 12 % du PIB ; le secteur de la fabrication 6 %, un chiffre faible qui s'explique par la dépendance exclusive du secteur aux activités agricoles (par exemple, le traitement des arachides, les boulangeries, les brasseries, les tanneries). Les autres activités de fabrication incluent le savon, les boissons non alcoolisées et l'habillement.


-Le secteur tertiaire représente 19 % du PIB.


En 1999, le Royaume-Uni et d'autres pays européens étaient les marchés d'exportation principaux de la Gambie, représentant 86 % du total ; suivis par l'Asie avec 14 % ; puis par des sous-régions africaines, incluant le Sénégal, la Guinée-Bissau et le Ghana avec 8 %.


Le Royaume-Uni et les autres pays d'Europe – à savoir l’Allemagne, la France et la Belgique étaient les sources principales d'imports, représentant 60 % du total des importations, suivis par l'Asie avec 23 %, la Côte d’Ivoire et d'autres pays africains avec 17 %.
La Gambie signale que 11 % de ses exportations vont aux Etats-Unis.


-Le tourisme est important ( retour aux racines afro-américain, tourisme classique et tourisme nature (oiseaux).


-Conjoncture.
Les principaux responsables des derniers mauvais résultats sont le recul des recettes du tourisme et le tassement de la production agricole dû à une saison des pluies tardive.
L’épidémie d’Ebola dans la sous-région a porté un rude coup au tourisme et aux secteurs connexes, avec des taux d’annulation allant jusqu’à 60 % dans l’hôtellerie pour la saison d’hiver 2014/15. On estime que les précipitations tardives et irrégulières en 2014 entraîneront un fléchissement significatif de la production agricole.


La persistance d’importants déficits budgétaires et d’un lourd endettement (estimés respectivement à 8.7 % et 100 % du PIB pour 2014) témoigne de dérapages de la politique macroéconomique qui posent des difficultés majeures.
En particulier, le paiement des intérêts absorbe environ 22.5 % des recettes publiques (81 % de ces paiements sont consacrés à la dette intérieure). Le taux de l’emprunt intérieur net devrait ressortir à 12 % du PIB à la fin de 2014, alors que les prévisions établies en début d’année misaient sur moins de 2.5 %. À la fin de 2014, le pays était mal parti pour tenir les engagements pris au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) conclue avec le Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier a confirmé qu’il était disposé à accorder à la Gambie une Facilité de crédit rapide (FCR) ainsi qu’une assistance financière d’urgence pour l’aider à faire face aux chocs exogènes (l’épidémie d’Ebola et la sécheresse), à condition que les autorités gambiennes introduisent une série de mesures, et surtout restructurent le secteur de l’énergie.


Avec 173.6 habitants au kilomètre carré (km²), la Gambie est l’un des pays affichant la plus forte densité de population en Afrique, ce qui exerce des tensions extrêmes sur des terres arables, peu étendues, et entrave une prestation adéquate des services publics.
Sous l’effet d’une croissance démographique rapide, d’un taux d’urbanisation élevé et de la progression inégale des revenus et de la richesse, les disparités territoriales demeurent critiques en Gambie.
Bien que le pays se soit doté de cadres juridiques pour y remédier, on observe un vaste fossé dans le niveau de revenus et de richesse entre les zones rurales et urbaines
Qui plus est, la Gambie connaît une urbanisation rapide et anarchique, laquelle provoque d’importantes dégradations de l’environnement.
Ses résultats relativement décevants sur le plan de la décentralisation et du développement local s’expliquent principalement par l’incohérence des mesures portant sur les missions et sur l’autonomie des autorités locales, ainsi que par les carences de la mise en oeuvre de la politique de décentralisation et d’autonomie des autorités locales, notamment de la loi de 2004 sur le financement et le contrôle des comptes des autorités locales (Local Government Finance and Audit Act).


Pays de tradition agricole, la Gambie s'est diversifiée dans le commerce de réexportation. La mise en place de procédures fiscales et douanières souples et avantageuses (proches d'un régime de zone franche) a permis au port de Banjul de développer une activité particulièrement rentable de réexportation de marchandises vers les pays de la région.
Le développement continu du secteur touristique (12 p. 100 du P.I.B.) constitue un second pôle d'activité. Pour autant, l’agriculture, avec 30 p. 100 du P.I.B., demeure essentielle : elle occupe 70 p. 100 de la population active. L’arachide est la principale culture (60 p. 100 des terres cultivées).
Les bonnes années, elle assure à elle seule 80 p. 100 des exportations agricoles.
Cependant, les aléas climatiques et les variations du prix mondial expliquent l'irrégularité de sa production (entre 50 000 t et 135 000 t par an) et rendent problématique sa prépondérance. Outre l'arachide, le millet et le riz constituent des productions agricoles notables.
L’industrie de la pêche s’est développée au fil des années, notamment grâce à l'assistance des pays européens et du Japon.
Elle représente la deuxième ressource d'exportation primaire. Mais la dizaine d'entreprises de conditionnement du poisson existant actuellement ne permet pas le traitement de l'ensemble de la production qui, du coup, est acheminée vers des sites étrangers.
À l'origine principalement dirigés vers les pays européens, les échanges extérieurs de la Gambie, à l'instar d'autres pays africains, se sont réorientés vers certains pays d'Asie : Inde, Thaïlande et Chine.


Mais les exportations ne couvrent qu'environ 60 p. 100 des importations.


Ces données expliquent en partie l'importance d'une dette extérieure correspondant à deux tiers du P.I.B.
Dans ces conditions, et malgré de forts taux de croissance (jusqu'à 7,7 p. 100 en 2006), la Gambie reste tributaire de l'aide internationale et de ses contraintes. Demeurent les dures réalités de la vie quotidienne d'une population dont plus de 60 p. 100 vivent au-dessous du seuil de pauvreté au début du XXIe siècle.



Situation politique :
« Progrès, Paix, Prospérité ».
Le 22 juillet 1994, le lieutenant Yahya Jammeh a renversé par un coup d’Etat le Président Dawda Jawara, au pouvoir depuis l’indépendance acquise en 1965. Sous la pression internationale, un calendrier de retour à la démocratie a été élaboré. Une nouvelle constitution a été adoptée par référendum en août 1996 et l’élection présidentielle de septembre 1996 a permis à Yahya Jammeh d’être élu. La Gambie a renoué, dès mars 1997, avec la communauté internationale et les bailleurs de fonds pour la reprise de l’aide suspendue depuis 1994.
Le président Jammeh a été réélu en 2001 et le parti présidentiel, Alliance for Patriotic Reorientation and Construction (ARPC), a remporté en 2002 une large majorité au Parlement.
La tentative de coalition circonstancielle des cinq principaux partis de l’opposition, en janvier 2005, pour affronter le président sortant à l’élection présidentielle de septembre 2006, a éclaté au bout de quelques mois.
Deux candidats de l’opposition ont donc finalement affronté le président sortant, Halifa Sallah de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (NADD) et M.Ousainou Darboe du Parti de l’unité et la démocratie (UDP). Avec respectivement 26% et 7% des voix, ils n’ont pas empêché la réélection de Yahya Jammeh (67%). Les élections législatives de janvier 2007 ont confirmé la domination sans partage du chef de l’Etat et de son parti, l’Alliance for Patriotic Reorientation and Construction, riche et solidement implantée (42 des 48 sièges). Ces deux scrutins, calmes et avalisés par des observateurs internationaux, traduisent, avec 58 et 41% de participation, la faiblesse de l’enjeu.


Le 24 novembre 2011, le Président Jammeh a été réélu à la Présidence de la République de Gambie avec 470.550 suffrages (71,53 %) face à ses deux adversaires, MM.Bah (73.060 voix soit 11,10 %) et Maître Darboe (114.177 soit 17,35 %).


Le taux de participation, beaucoup plus élevé que lors des précédentes présidentielles a atteint 83 %. Le Président est vainqueur dans tous les centres, même si l’APRC (son parti politique) a été battue dans de nombreux villages mandingues.


Le 29 mars 2012, les élections législatives se sont tenues dans le plus grand calme avec un faible taux de participation comparativement à celui des élections présidentielles (50 % pour l’ensemble des circonscriptions ayant un scrutin).


En revanche, dans l’intérieur du pays, les taux ont avoisiné les 70 % comme à Janjangbureh.
Le parti au pouvoir, L’Alliance patriotique pour la réorientation et la reconstruction (APRC) a remporté 43 sièges et l’opposition cinq (quatre pour les «indépendants» et un pour le parti d’Hamat Bah, le NRP) sur les 48 sièges à pourvoir lors de ce scrutin un peu particulier. En effet, l’opposition n’a pas présenté de candidat dans 25 circonscriptions, à la suite du boycott de six des sept partis d’opposition.
Le 17 avril, le Président a désigné, comme le prévoit la Constitution 5 députés au sein desquels seront choisis le Speaker et le Députy Speaker. Au final, le parti au pouvoir dispose désormais de 48 sièges sur les 53 que compte l’Assemblée.
Relations inter détériorées (peine de mort, droits de l’homme) avec occident et proche voisin, Sénégal. Pays anglophone, en 2014, abandon de l’anglais pour la langue arabe.
Depuis la tentative de coup d’État menée par des ex-soldats de l’armée gambienne contre le président Yahya Jammeh le 30 décembre dernier, la situation des gambiens semble pouvoir basculer à tout moment. Depuis les premiers instants de 2015, la Gambie craint que les foudres du leader ne s’abattent sur ce petit pays au système politique déjà complètement clos. Retour sur l’issue d’une révolution ratée.




Monnaie. Code ISO 3166-1.


Cependant, au-delà de ces performances macro-économiques solides dont les fondements échappent largement aux acteurs locaux (bonne pluviométrie pour le secteur agricole ; légère amélioration de la conjoncture européenne pour le secteur touristique), de nombreux acteurs du secteur privé dénoncent une aggravation accélérée du climat des affaires obérant toute perspective de développement pérenne du pays, en lien avec la multiplication d’interventions erratiques des pouvoirs publics dans la sphère économique.






Premièrement. Les entraves aux capitaux étrangers sont également renforcées par une aggravation de la prédation économique exercée par le cercle présidentiel.
L’étendue des activités économiques du Président Jammeh demeure opaque mais comprend, à titre d’exemple, le contrôle de la société monopolistique d’importation d’hydrocarbures ainsi que celui de la centrale électrique qui est son principal client.
Ces activités permettent au pouvoir de subventionner, sous forme de dons à la population, des produits ciblés (pain, textile, etc).


Elles font également peser un risque d’éviction des acteurs privés dans certains secteurs porteurs, plusieurs entreprises ayant été démises de leurs activités, chassées de leur terrain voire poursuivies en justice par la Présidence.




Deuxièmement, les décisions arbitraires en matière de politique de change ont accentué la dépréciation du Dalasi.


Le déficit chronique de la balance courante gambienne (15% du PIB en moyenne sur la période 2008-2013) engendre des pressions à la baisse sur la monnaie nationale.


Face à cette tendance, les autorités du pays ont eu recours à quatre reprises entre octobre 2012 et octobre 2013, à l’imposition arbitraire d’un taux de change fixe et surévalué entre le dollar et le dalasi.


Ces mesures s’accompagnaient d’un durcissement des règles régissant la sortie de capitaux voire de la fermeture temporaire de l’ensemble des bureaux de change du pays.


Ces mesures ont contribué à aggraver la situation : dès que la fixité du taux de change était levée, la fuite de capitaux entraînait une nouvelle dépréciation brutale du dalasi.


Sur l’ensemble de l’année 2013, la monnaie gambienne a perdu près de 30% de sa valeur passant de 30 Dalasi à 41 Dalasi pour 1 dollar.


Outre la difficulté pour les agents économiques nationaux de se couvrir contre ces fluctuations du taux de change, cette dépréciation a contribué à augmenter les pressions inflationnistes en Gambie : 6% en moyenne sur l’année 2013 et 7% en glissement annuel à fin décembre 2013. L’inflation frappe particulièrement les populations fragiles, la hausse des prix ayant atteint 10% sur les produits alimentaires.


Troisièmement, l’année 2013 a été marquée par un glissement du déficit budgétaire (qui pourrait atteindre 8% du PIB) et la persistance d’importantes dépenses extrabudgétaires.
L’accès du pays aux flux financiers internationaux étant fortement limité, les autorités gambiennes financent ces déséquilibres via un recours massif à l’endettement domestique.


Cet endettement auprès des banques locales créé un effet d’éviction au détriment du secteur privé à double titre.
D’une part, en matière de volume, dans un contexte de capitaux limités (lié à la faiblesse de l’épargne domestique et des investissements étrangers), l’Etat capte une part importante des fonds, ne laissant qu’une portion congrue aux acteurs privés. D’autre part, en matière de taux d’intérêt, face à cette hausse des besoins de financement de l’Etat, les taux sur les bons du Trésor à 1 an ont fortement augmenté en 2013 pour atteindre près de 18%. Disposant de cette alternative de placement rentable, les banques locales ne prêtent donc aux acteurs privés (au profil plus risqué) qu’à des taux supérieurs à 20%.
La Gambie est classée en catégorie 7 de l’OCDE et est « interdite » à l’assurance-crédit.



Article sur le Président Macky Sall et le rapprochement entre pays africains et pays arabophones dont la Gambie fait partie. Vérifier les sources.
Le président Macky Sall a invité mardi le monde arabe à se joindre au continent africain, en vue de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD).
Le thème de cette troisième édition - Partenariat dans le développement et les investissements - "doit rester pour l'avenir notre credo et notre ambition", a dit le président Sall, en prononçant une allocution au premier jour du sommet afro-arabe, à Koweit City.


"C'est ce que nous proposons à travers le NEPAD, dont le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA) définit 51 projets prioritaires pour un coût global de 68 milliards de dollars (environ 34 milliards de francs CFA) sur la période 2012-2020", a-t-il rappelé.


Il a ajouté : "En tant que président en exercice du comité d'orientation du NEPAD, j'invite nos partenaires des pays arabes, publics comme privés, à se joindre à nous pour la réalisation de cette nouvelle offre d'échanges et de coopération avec l'Afrique."


Le chef de l'Etat sénégalais estime que "le NEPAD traduit moins un appel à l'aide qu'une invite à l'investissement en Afrique dans des opportunités de partenariats mutuellement bénéfiques".


"Ce que l'Afrique veut faire avec le G8, le G20 et les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), elle peut le réussir avec le monde arabe si nous associons nos ressources humaines, naturelles, financières et technologiques pour atteindre nos objectifs communs de développement économique et social", a-t-il estimé.


A ce propos, il a annoncé que "le Sénégal organisera les 13 et 14 décembre un sommet sur le financement du NEPAD".


"Le Sénégal estime que la coopération afro-arabe devrait davantage innover, en valorisant les ressources qui lui sont propres", a affirmé Macky Sall.


"C'est le cas de la finance islamique qui, selon certaines estimations, représente aujourd'hui 1.000 milliards de dollars, soit 1% des flux financiers mondiaux, et un rythme de progrès 50% plus rapide que les activités bancaires traditionnelles", a-t-il expliqué.


Il a aussi dit : "Alors que depuis plusieurs années des pays hors de la zone afro-arabe réalisent d'importantes levées de fonds en sukuk, cette forme d'emprunt [de la finance islamique] pourrait sans doute constituer une source novatrice de financement pour nos projets communs."


"Il y a lieu, en outre, de développer nos échanges d'expertise et d'expérience sur les meilleures pratiques de gouvernance politique, économique et sociale", a-t-il souligné, annonçant que "Dakar accueillera du 25 au 29 novembre 2013 une importante réunion de l'Association des dirigeants des administrations fiscales des pays islamiques".


Le président Sall estime que "le potentiel de la coopération afro-arabe réside aussi dans l'agriculture pour la sécurité alimentaire".


"Alors que nos pays continuent de subir les effets de l'inflation cyclique des prix des produits agricoles, nous disposons pourtant de ressources foncières, hydriques, financières et technologiques suffisantes pour assurer la production agricole nécessaire à  l'autosuffisance alimentaire de nos peuples", a-t-il souligné.
?
L'Afrique et le monde arabe ont non seulement des économies "complémentaires", mais ils sont aussi unis par "des relations fortes, à  la fois historiques, géographiques, politiques et socioculturelles", a rappelé M. Sall.


"Nous avons beaucoup à faire ensemble. Nos chemins ne devraient pas seulement se croiser le temps d'un sommet et d'échanges de civilités", a-t-il encore dit.


"Travaillons ensemble à traduire nos affinités et nos complémentarités en opportunités de développement, pour le bien-être de nos peuples", a lancé Macky-Sall, en guise d'exhortation, aux représentants de la Ligue arabe et de l'Union africaine réunis au palais de Bayan.










DES SOLUTIONS POSSIBLES A L'AUNE DE NOUVELLES POLITIQUES PUBLIQUES.

-Développer l’économie solidaire, via les coopératives et l’agriculture de petite exploitation. Et grâce à cela, diminuer le nombre des importations sur beaucoup de produits de première nécessité, ce qui permettra par ailleurs, une fois la dépendance moins importante, d’augmenter les taxes sur les importations qui sont faibles.


-Aller vers une stabilité monétaire plus importante afin que le Dalasi soit une monnaie plus engageante, en laquelle la confiance se restaure, de manière à diminuer l’usage du Franc CFA. Constituer un des piliers d’un nouveau panier de parités qui exclut le franc CFA et laisse la porte ouverte aux autres monnaies proprement africaines. Cela inclut, le recours à des mesures arbitraires visant à maintenir une parité trop élevée reposant sur le cours du dollar qui ne correspond pas à la valeur réelle de la monnaie. Ainsi, le Dalasi devient à la fois tributaire du dollar et du franc CFA, donc de l’Euro. Le réalignement monétaire pourrait constituer une porte de sortie puisqu’il se fonde sur la valeur réelle des monnaies. Par ailleurs le réalignement monétaire prévoit un régime de change flottant ce qui permet d’éviter les fuites brutales de capitaux. Cela éviterait les fuites de capitaux dès que la fixité du taux de change est levée et les fluctuations brutales des taux de change qui sont préjudiciables à l’économie. Cela permettra également d’éliminer le problème lié à des montées brutales d’inflation dûes à la dépréciation monétaire consécutive à des fuites brutales de capitaux suite à l’ouverture des mouvements e ces derniers après une période de fermeture liée à une surévaluation forcée du Dalasi.


-Diminuer le recours systématique à l’endettement pour les personnes privées autant que pour l’Etat.


-Rendre le secteur économique moins opaque. L’étendue des activités économiques du Président Jammeh demeure opaque mais comprend, à titre d’exemple, le contrôle de la société monopolistique d’importation d’hydrocarbures ainsi que celui de la centrale électrique qui est son principal client.
Ces activités permettent au pouvoir de subventionner, sous forme de dons à la population, des produits ciblés (pain, textile, etc). Ce qui ne constitue pas un signe de développement économique.


-Se servir de l’argent du FMI pour développer les industries indispensables au développement du pays. Encourager la production de produits manufacturés du pays et en faire des « spécialités locales » et non pas des productions de multinationales délocalisées. Diversifier davantage cette production et créer des secteurs non dépendants de la production agricole.


-Négocier une annulation totale ou partielle de la dette dans le cadre des accords de l’OIA. Une dette remise à niveau et en partie effacée non plus sous l’égide du FMI moyennant des plans de réajustement mais dans le cadre de l’Organisation des pays indépendants et autonomes.


-Développer un bassin de firmes portées sur les hautes technologie s’appuyant notamment sur les ressources issus de l’environnement (Nature), par exemple dans le secteur de l’énergie afin de réduire la dépendance énergétique par rapport aux pays tiers (l’objectif pourrait être par exemple de supprimer à terme toute utilisation d’hydrocarbures).


-Développer le tourisme équitable pris en charge par des habitants locaux afin d’en faire profiter ces derniers. La Gambie possède un fort potentiel de tourisme lié au tourisme de retour aux origines notamment depuis la côte atlantique il faut donc développer des infrastructures liées à ce passé mémoriel notamment via la coopération avec d’autres villes d’autres continents (par exemple Nantes en France liée à des villes américaines concernées de façon à constituer un nouveau type de commerce triangulaire, la Gambie a été très touchée par le commerce de l’esclavage. Bien entendu cette cooptation doit se faire de ville à ville (concept des villes phares, voir votre projet de Constitution et sa partie européenne et méditerranéenne) et non en étant fondée sur les multinationales. Par ailleurs, étant donné que dans le cadre de l’Union méditerranéenne , les pays d’Afrique du Nord, notamment de la partie ouest de l’Afrique sont directement concernés par l’établissement des villes phares, cette coopération peut également être liée aux pays nord-africain créant ainsi une situation de coopération-mutualisation dans toute l’Afrique de l’Ouest). Constitution : Partie 4 : l’Europe et la Méditerranée, Partie 5 : La Paix ans le monde, les Alliances. Dans ce cadre, des accords d’un nouveau type peuvent se mettre en place dans le cadre de l’organisation des états indépendants et autonomes.


-Par ailleurs, la Gambie est spécialisée dans le tourisme naturel, c’est un autre point fort à développer. Notamment dans la mise en valeur de certains éléments de la faune (développement de parcs naturels à oiseaux). D’autre organismes de coopération comme l’UNESCO ou WWF peuvent dans ce cadre peuvent intervenir en coopération. (A Vérifier).


-Garder les parts de marché avec les pays européens afin de profiter de cet apport de devises et de capitaux pour soutenir le cours de la monnaie dont l’objectif est la stabilité, comme c’est le cas depuis longtemps.


-Profiter des accords du nouvel alignement avec les pays asiatiques et africains qui en font partie pour ouvrir de nouveaux accords commerciaux, le but tant de désenclaver la Gambie quelque peu enfermée géographiquement (enfermée au sein du Sénégal) et isolée du reste de l’Afrique par son histoire et sa monnaie qui sont différentes des pays voisins (domination anglaise, parler arabe).


-Points à améliorer : urbanisation anarchique, point fort pas assez mis en valeur : zone portuaire vers l’Atlantique, développer échanges avec partenaires outre atlantique via le phénomène d’immigration (ici lié au commerce triangulaire car pays fortement touché).


-Développer de nouvelles spécialités. Artistique, mode, pas assez mis en valeur par rapport à d’autres pays.


- Point fort : proximité de pays plus développés comme le Sénégal ou la Mauritanie avec laquelle la Gambie a des affinités particlières lié à leur regroupement dans l'histoire.


- Développer l’énergie solaire et naturelle. La «restructuration» du secteur de l’énergie fait d’ailleurs partielles conditions posées par le FMI pour recevoir une aide d’urgence (fond élargi de crédit FEC, Ebola, intempéries). D’une part, accepter cette aide ne ferait que creuser davantage la dette gambienne qui pèse lourd sur le PIB. Il faut donc même si la Gambie accepte cet accord dans la perspective d’une future annulation de la dette dans le cadre de l’OIA, tout faire pour développer un secteur de l’énergie pensé à long terme, c’est à dire ne reposant pas sur des technologies polluantes mais naturelles (éoliennes, solaire), avec le potentiel sinon proprement Gambien du moins Africain. La proximité du Sénégal qui lui aussi est amené à développer ce type de ressources peut aider dans le cadre d’une étroite collaboration entre ces deux pays vient à encourager les liens, jouer un rôle important tant sur le plan politique qu’économique ou social (mouvements des facteurs de production capital et travail, introduction de manière pérenne d’autres facteurs de production nouveaux du quatrième et du cinquième type comme le progrès technique (incluant le respecte de l’environnement via une politique de risque zéro ou encore, la créativité (capital humain). Enfin, il va de soi que tout cela repose sur un facteur de production du troisième type qui s’étend en dehors de l’entreprise agricole à proprement parler mais touche des secteurs croissants de l’économie, le facteur foncier).


- Le nouvel alignement Liberté peut permettre la mise en valeur des spécialités locales via les nouveaux réseaux commerciaux non monopolistiques ou oligopolistiques.


- Billet d’avion pas cher.


-Développer le lien entre zones urbaines et rurales via le concept de rurbanité-rorbanité en rendant le monde rural plus attrayant (par exemple grâce aux parcs à oiseaux).
Créer de nouveaux pôles d’agglomération avec des zones périphériques à densité de population plus élevées.


-Maîtriser l’urbanisation de la Gambie. Former des urbanistes en Europe, dans le cadre d’accords spécifiques interuniversité, notamment spécialisés dans la mise en place de logistiques comparables à la Trame verte et bleue ainsi que des spécialistes du développement local en zone urbaine.


-Former en Gambie ou à l’étranger des spécialistes du développement local en zone rurale.Pourquoi pas un réseau rural africain dont la Gambie serait l’initiateur, forte de son environnement spécifique ? Afin de mettre en place les conditions nécessaires au développement du secteur rural ayant pour point d’appui, les villes ou villages les plus importants. Pourquoi pas en coopération de par leur proximité géographique avec le Sénégal.


-Dans la même optique, améliorer le réseau de chemin de fer notamment avec le Sénégal. Développer un partenariat et une coopération étroite avec ce pays pour densifier le réseau. Il n’y a actuellement pas du tout de chemin de fer en Gambie.


-Améliorer le mécanisme de décentralisation et d’autonomie des collectivités locales.


-Améliorer la participation à la vie politique.


-Améliorer l’intervention étatique en la renforçant dans un sens plus constructif, cohérent, à long terme intégrant à la fois des aspects verticaux et transversaux sur les plan tant économiques que politiques.

-Inscrire dans la Constitution, le principe d'égalité et de fraternité entre les différentes ethnies (Mandingues, Peuls, Wolofs, Lebous, Toukouleurs, Bassaris, Diolas, Sarakolés, Sérères...) en soulignant que les citoyens gambiens sont des citoyens libres et égaux en droit quelle que soit leur ethnie d'origine, sans aucune distinction notamment dans l'exercice de leurs droits de citoyens.

-Se servir de l'aide internationale (notamment d'Interpol), pour contrer toute vélleité occidentale européenne, d'Amérique Latine, d'Afrique du nord ou encore des Etats-Unis ou d'Afrique (Côte d'Ivoire, Sénégal), de se servir du territoire de la Gambie comme plaque tournante et réceptable des trafics de drogue, d'armes, ou encore de minerais naturels qui inondent l'Afrique et permettent l'échange avec le reste du monde de ces denrées illicites et fauteuses de troubles.


En savoir plus : http://www.routard.com/guide/gambie/1564/argent.htm#ixzz3hvns3L00



NouraMebtouche.