Gambie.
«Progrès, Paix, Prospérité». 18 février 1965.
Le littoral gambien : une des ressources importantes du pays. Il lui appartient. |
Objectifs :
-Restaurer la souveraineté de l'Etat Gambien et de lui seul.
-Retrouver la maîtrise de son littoral.
-Construire une économie territoriale en mettant en valeur d'abord les aménités de territoire et d'environnement.
Présentation de la Gambie.
République.
La Gambie, en forme longue la République de Gambie, en anglais Gambia ou The Gambia ou Republic of the Gambia, est un des plus petits pays du continent africain. C'est un petit pays anglophone situé en Afrique de l’Ouest.
Adama Barrow, président dpuis le 19 janvier 2017. |
La Gambie partage des racines historiques avec les autres pays d’Afrique de l'Ouest qui ont connu la pratique de la traite des esclaves. Le commerce des esclaves fut à l'origine de la mise en place et de la tenue d'une colonie sur le fleuve Gambie ; d'abord par les Portugais, époque au cours de laquelle le pays s'appelait « A Gâmbia », et plus tard par les Britanniques. En 1965, la Gambie a obtenu son indépendance du Royaume-Uni. Depuis son indépendance, la Gambie a eu deux dirigeants : le président Dawda Jawara, qui a gouverné le pays de 1970 à 1994 avant que l'actuel leader, Yahya Jammeh prenne le pouvoir lors d'un coup d’État en tant qu'un jeune officier de l'armée. La Gambie fait partie de la CEDEAO.
L'économie de la Gambie est dominée par l'agriculture, la pêche et le tourisme. Environ un tiers de la population vit sous le seuil international de pauvreté de 1,25 dollar par jour.
Pays enclave au milieu du Sénégal. Langue arabe. Anciennement anglophone.
L'ancien président Yahyah Jammeh (Alliance patriotique pour la reconstruction). a été remplacé par Adama Barrow (parti démocratique unifié), le 19 janvier 2017, suite aux élections du premier décembre 2016. En 2014, le pays adopte la langue arabe comme principale langue, à la place de l’anglais. Les relations internationales sont détériorées, notamment avec le Sénégal ce qui pose problème, notamment de part la proximité géographique. Cependant beaucoup sont arabophones. La présidence sénégalaise revendique sa proximité avec le monde arabe et aussi avec les musulmans. (Voir interview du président Macky Sall en bas de page).
Et de plus, ce qui lie les deux pays c’est, dans l’histoire, l’empire et l’ethnie Mandingue ainsi que l’empire du Mali (XIV ème siècle). Il faut savoir que les populations d’origine Mandingue (38, 3 % de la population)n’apprécient pas le président sortant (voir notre partie élections).
Vérifier empire Mandingue.
I. Economie.
En juillet 2015, en changeant 1 €, on obtient autour de 43 dalasis, tandis que 100 dalasis = 2,35 €.
Résultat, les francs CFA (dont le taux de change est fixe avec l'euro) sont acceptés dans beaucoup d'endroits.
La Gambie ne recèle pas de minéraux importants ou d'autres ressources naturelles et sa base agricole est limitée.
Environ 75 % de la population dépend des récoltes et du bétail pour vivre. L'activité de production à petite échelle comprend le traitement des arachides, des poissons et des peaux.
La réexportation de produits alimentaires et manufacturés vers les pays voisins, principalement le Sénégal, constitue une part importante de l'activité économique, mais la dévaluation de 50 % du franc CFA en janvier 1994 a rendu les produits sénégalais plus compétitifs.
La Gambie a bénéficié d'une reprise du tourisme après son déclin en réponse à la prise de pouvoir des militaires le 22 juillet 1994.
Le progrès économique à court terme reste très dépendant de la pérennité des aides bilatérales et multilatérales, ainsi que du respect des directives de gestion financière et de gouvernance économique prodiguées par les conseillers techniques du FMI (plans de réajustement) On s'attend à ce que la croissance annuelle du PIB tombe à moins de 4 % au cours de 2000-2001.
La Gambie : un petit pays très enclavé à l'intérieur du Sénégal. |
La Gambie a une économie libérale et de marché caractérisée par l’agriculture traditionnelle de subsistance, une dépendance historique vis-à-vis des arachides à cause des bénéfices d'exportation, un commerce de réexportation concentré autour de son port océanique, des taxes à l'importation très faibles, des procédures administratives réduites, un taux de change fluctuant sans contrôles, et une industrie du tourisme significative.
L’agriculture représente 23 % du PIB et emploie 75 % de la main-d'œuvre.
- Dans l'agriculture, la production d'arachides occupe 5,3 % du PIB, les autres cultures 8,3 %, l'élevage 4,4 %, la pêche 1,8 %, et la sylviculture 0,5 %.
- L’industrie représente 12 % du PIB ; le secteur de la fabrication 6 %, un chiffre faible qui s'explique par la dépendance exclusive du secteur aux activités agricoles (par exemple, le traitement des arachides, les boulangeries, les brasseries, les tanneries). Les autres activités de fabrication incluent le savon, les boissons non alcoolisées et l'habillement.
-Le secteur tertiaire représente 19 % du PIB.
En 1999, le Royaume-Uni et d'autres pays européens étaient les marchés d'exportation principaux de la Gambie, représentant 86 % du total ; suivis par l'Asie avec 14 % ; puis par des sous-régions africaines, incluant le Sénégal, la Guinée-Bissau et le Ghana avec 8 %.
Le Royaume-Uni et les autres pays d'Europe – à savoir l’Allemagne, la France et la Belgique étaient les sources principales d'imports, représentant 60 % du total des importations, suivis par l'Asie avec 23 %, la Côte d’Ivoire et d'autres pays africains avec 17 %.
La Gambie signale que 11 % de ses exportations vont aux Etats-Unis.
-Le tourisme est important ( retour aux racines afro-américain, tourisme classique et tourisme nature (oiseaux).
-Conjoncture.
Les principaux responsables des derniers mauvais résultats sont le recul des recettes du tourisme et le tassement de la production agricole dû à une saison des pluies tardive.
L’épidémie d’Ebola dans la sous-région a porté un rude coup au tourisme et aux secteurs connexes, avec des taux d’annulation allant jusqu’à 60 % dans l’hôtellerie pour la saison d’hiver 2014/15. On estime que les précipitations tardives et irrégulières en 2014 entraîneront un fléchissement significatif de la production agricole.
La persistance d’importants déficits budgétaires et d’un lourd endettement (estimés respectivement à 8.7 % et 100 % du PIB pour 2014) témoigne de dérapages de la politique macroéconomique qui posent des difficultés majeures.
En particulier, le paiement des intérêts absorbe environ 22.5 % des recettes publiques (81 % de ces paiements sont consacrés à la dette intérieure). Le taux de l’emprunt intérieur net devrait ressortir à 12 % du PIB à la fin de 2014, alors que les prévisions établies en début d’année misaient sur moins de 2.5 %. À la fin de 2014, le pays était mal parti pour tenir les engagements pris au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) conclue avec le Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier a confirmé qu’il était disposé à accorder à la Gambie une Facilité de crédit rapide (FCR) ainsi qu’une assistance financière d’urgence pour l’aider à faire face aux chocs exogènes (l’épidémie d’Ebola et la sécheresse), à condition que les autorités gambiennes introduisent une série de mesures, et surtout restructurent le secteur de l’énergie.
Avec 173.6 habitants au kilomètre carré (km²), la Gambie est l’un des pays affichant la plus forte densité de population en Afrique, ce qui exerce des tensions extrêmes sur des terres arables, peu étendues, et entrave une prestation adéquate des services publics.
Sous l’effet d’une croissance démographique rapide, d’un taux d’urbanisation élevé et de la progression inégale des revenus et de la richesse, les disparités territoriales demeurent critiques en Gambie.
Bien que le pays se soit doté de cadres juridiques pour y remédier, on observe un vaste fossé dans le niveau de revenus et de richesse entre les zones rurales et urbaines.
Qui plus est, la Gambie connaît une urbanisation rapide et anarchique, laquelle provoque d’importantes dégradations de l’environnement.
Ses résultats relativement décevants sur le plan de la décentralisation et du développement local s’expliquent principalement par l’incohérence des mesures portant sur les missions et sur l’autonomie des autorités locales, ainsi que par les carences de la mise en oeuvre de la politique de décentralisation et d’autonomie des autorités locales, notamment de la loi de 2004 sur le financement et le contrôle des comptes des autorités locales (Local Government Finance and Audit Act).
Pays de tradition agricole, la Gambie s'est diversifiée dans le commerce de réexportation. La mise en place de procédures fiscales et douanières souples et avantageuses (proches d'un régime de zone franche) a permis au port de Banjul de développer une activité particulièrement rentable de réexportation de marchandises vers les pays de la région.
Le développement continu du secteur touristique (12 p. 100 du P.I.B.) constitue un second pôle d'activité. Pour autant, l’agriculture, avec 30 p. 100 du P.I.B., demeure essentielle : elle occupe 70 p. 100 de la population active. L’arachide est la principale culture (60 p. 100 des terres cultivées).
Les bonnes années, elle assure à elle seule 80 p. 100 des exportations agricoles.
Cependant, les aléas climatiques et les variations du prix mondial expliquent l'irrégularité de sa production (entre 50 000 t et 135 000 t par an) et rendent problématique sa prépondérance. Outre l'arachide, le millet et le riz constituent des productions agricoles notables.
L’industrie de la pêche s’est développée au fil des années, notamment grâce à l'assistance des pays européens et du Japon.
Elle représente la deuxième ressource d'exportation primaire. Mais la dizaine d'entreprises de conditionnement du poisson existant actuellement ne permet pas le traitement de l'ensemble de la production qui, du coup, est acheminée vers des sites étrangers.
À l'origine principalement dirigés vers les pays européens, les échanges extérieurs de la Gambie, à l'instar d'autres pays africains, se sont réorientés vers certains pays d'Asie : Inde, Thaïlande et Chine.
Mais les exportations ne couvrent qu'environ 60 p. 100 des importations.
Ces données expliquent en partie l'importance d'une dette extérieure correspondant à deux tiers du P.I.B.
Dans ces conditions, et malgré de forts taux de croissance (jusqu'à 7,7 p. 100 en 2006), la Gambie reste tributaire de l'aide internationale et de ses contraintes. Demeurent les dures réalités de la vie quotidienne d'une population dont plus de 60 p. 100 vivent au-dessous du seuil de pauvreté au début du XXIe siècle.
Situation politique :
« Progrès, Paix, Prospérité ».
Le 22 juillet 1994, le lieutenant Yahya Jammeh a renversé par un coup d’Etat le Président Dawda Jawara, au pouvoir depuis l’indépendance acquise en 1965. Sous la pression internationale, un calendrier de retour à la démocratie a été élaboré. Une nouvelle constitution a été adoptée par référendum en août 1996 et l’élection présidentielle de septembre 1996 a permis à Yahya Jammeh d’être élu. La Gambie a renoué, dès mars 1997, avec la communauté internationale et les bailleurs de fonds pour la reprise de l’aide suspendue depuis 1994.Le président Jammeh a été réélu en 2001 et le parti présidentiel, Alliance for Patriotic Reorientation and Construction (ARPC), a remporté en 2002 une large majorité au Parlement.
La tentative de coalition circonstancielle des cinq principaux partis de l’opposition, en janvier 2005, pour affronter le président sortant à l’élection présidentielle de septembre 2006, a éclaté au bout de quelques mois.
Deux candidats de l’opposition ont donc finalement affronté le président sortant, Halifa Sallah de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (NADD) et M.Ousainou Darboe du Parti de l’unité et la démocratie (UDP). Avec respectivement 26% et 7% des voix, ils n’ont pas empêché la réélection de Yahya Jammeh (67%). Les élections législatives de janvier 2007 ont confirmé la domination sans partage du chef de l’Etat et de son parti, l’Alliance for Patriotic Reorientation and Construction, riche et solidement implantée (42 des 48 sièges). Ces deux scrutins, calmes et avalisés par des observateurs internationaux, traduisent, avec 58 et 41% de participation, la faiblesse de l’enjeu.
Le 24 novembre 2011, le Président Jammeh a été réélu à la Présidence de la République de Gambie avec 470.550 suffrages (71,53 %) face à ses deux adversaires, MM.Bah (73.060 voix soit 11,10 %) et Maître Darboe (114.177 soit 17,35 %).
Le taux de participation, beaucoup plus élevé que lors des précédentes présidentielles a atteint 83 %. Le Président est vainqueur dans tous les centres, même si l’APRC (son parti politique) a été battue dans de nombreux villages mandingues.
Le 29 mars 2012, les élections législatives se sont tenues dans le plus grand calme avec un faible taux de participation comparativement à celui des élections présidentielles (50 % pour l’ensemble des circonscriptions ayant un scrutin).
En revanche, dans l’intérieur du pays, les taux ont avoisiné les 70 % comme à Janjangbureh.
Le parti au pouvoir, L’Alliance patriotique pour la réorientation et la reconstruction (APRC) a remporté 43 sièges et l’opposition cinq (quatre pour les «indépendants» et un pour le parti d’Hamat Bah, le NRP) sur les 48 sièges à pourvoir lors de ce scrutin un peu particulier. En effet, l’opposition n’a pas présenté de candidat dans 25 circonscriptions, à la suite du boycott de six des sept partis d’opposition.
Le 17 avril, le Président a désigné, comme le prévoit la Constitution 5 députés au sein desquels seront choisis le Speaker et le Députy Speaker. Au final, le parti au pouvoir dispose désormais de 48 sièges sur les 53 que compte l’Assemblée.
Relations inter détériorées (peine de mort, droits de l’homme) avec occident et proche voisin, Sénégal. Pays anglophone, en 2014, abandon de l’anglais pour la langue arabe.
Depuis la tentative de coup d’État menée par des ex-soldats de l’armée gambienne contre le président Yahya Jammeh le 30 décembre dernier, la situation des gambiens semble pouvoir basculer à tout moment. Depuis les premiers instants de 2015, la Gambie craint que les foudres du leader ne s’abattent sur ce petit pays au système politique déjà complètement clos. Retour sur l’issue d’une révolution ratée.
Monnaie. Code ISO 3166-1.
Cependant, au-delà de ces performances macro-économiques solides dont les fondements échappent largement aux acteurs locaux (bonne pluviométrie pour le secteur agricole ; légère amélioration de la conjoncture européenne pour le secteur touristique), de nombreux acteurs du secteur privé dénoncent une aggravation accélérée du climat des affaires obérant toute perspective de développement pérenne du pays, en lien avec la multiplication d’interventions erratiques des pouvoirs publics dans la sphère économique.
Premièrement. Les entraves aux capitaux étrangers sont également renforcées par une aggravation de la prédation économique exercée par le cercle présidentiel.
L’étendue des activités économiques du Président Jammeh demeure opaque mais comprend, à titre d’exemple, le contrôle de la société monopolistique d’importation d’hydrocarbures ainsi que celui de la centrale électrique qui est son principal client.
Ces activités permettent au pouvoir de subventionner, sous forme de dons à la population, des produits ciblés (pain, textile, etc).
Elles font également peser un risque d’éviction des acteurs privés dans certains secteurs porteurs, plusieurs entreprises ayant été démises de leurs activités, chassées de leur terrain voire poursuivies en justice par la Présidence.
Deuxièmement, les décisions arbitraires en matière de politique de change ont accentué la dépréciation du Dalasi.
Le déficit chronique de la balance courante gambienne (15% du PIB en moyenne sur la période 2008-2013) engendre des pressions à la baisse sur la monnaie nationale.
Face à cette tendance, les autorités du pays ont eu recours à quatre reprises entre octobre 2012 et octobre 2013, à l’imposition arbitraire d’un taux de change fixe et surévalué entre le dollar et le dalasi.
Ces mesures s’accompagnaient d’un durcissement des règles régissant la sortie de capitaux voire de la fermeture temporaire de l’ensemble des bureaux de change du pays.
Ces mesures ont contribué à aggraver la situation : dès que la fixité du taux de change était levée, la fuite de capitaux entraînait une nouvelle dépréciation brutale du dalasi.
Sur l’ensemble de l’année 2013, la monnaie gambienne a perdu près de 30% de sa valeur passant de 30 Dalasi à 41 Dalasi pour 1 dollar.
Outre la difficulté pour les agents économiques nationaux de se couvrir contre ces fluctuations du taux de change, cette dépréciation a contribué à augmenter les pressions inflationnistes en Gambie : 6% en moyenne sur l’année 2013 et 7% en glissement annuel à fin décembre 2013. L’inflation frappe particulièrement les populations fragiles, la hausse des prix ayant atteint 10% sur les produits alimentaires.
Troisièmement, l’année 2013 a été marquée par un glissement du déficit budgétaire (qui pourrait atteindre 8% du PIB) et la persistance d’importantes dépenses extrabudgétaires.
L’accès du pays aux flux financiers internationaux étant fortement limité, les autorités gambiennes financent ces déséquilibres via un recours massif à l’endettement domestique.
Cet endettement auprès des banques locales créé un effet d’éviction au détriment du secteur privé à double titre.
D’une part, en matière de volume, dans un contexte de capitaux limités (lié à la faiblesse de l’épargne domestique et des investissements étrangers), l’Etat capte une part importante des fonds, ne laissant qu’une portion congrue aux acteurs privés. D’autre part, en matière de taux d’intérêt, face à cette hausse des besoins de financement de l’Etat, les taux sur les bons du Trésor à 1 an ont fortement augmenté en 2013 pour atteindre près de 18%. Disposant de cette alternative de placement rentable, les banques locales ne prêtent donc aux acteurs privés (au profil plus risqué) qu’à des taux supérieurs à 20%.
La Gambie est classée en catégorie 7 de l’OCDE et est « interdite » à l’assurance-crédit.
Article sur le Président Macky Sall et le rapprochement entre pays africains et pays arabophones dont la Gambie fait partie. Vérifier les sources.
Le président Macky Sall a invité mardi le monde arabe à se joindre au continent africain, en vue de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD).Le thème de cette troisième édition - Partenariat dans le développement et les investissements - "doit rester pour l'avenir notre credo et notre ambition", a dit le président Sall, en prononçant une allocution au premier jour du sommet afro-arabe, à Koweit City.
"C'est ce que nous proposons à travers le NEPAD, dont le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA) définit 51 projets prioritaires pour un coût global de 68 milliards de dollars (environ 34 milliards de francs CFA) sur la période 2012-2020", a-t-il rappelé.
Il a ajouté : "En tant que président en exercice du comité d'orientation du NEPAD, j'invite nos partenaires des pays arabes, publics comme privés, à se joindre à nous pour la réalisation de cette nouvelle offre d'échanges et de coopération avec l'Afrique."
Le chef de l'Etat sénégalais estime que "le NEPAD traduit moins un appel à l'aide qu'une invite à l'investissement en Afrique dans des opportunités de partenariats mutuellement bénéfiques".
"Ce que l'Afrique veut faire avec le G8, le G20 et les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), elle peut le réussir avec le monde arabe si nous associons nos ressources humaines, naturelles, financières et technologiques pour atteindre nos objectifs communs de développement économique et social", a-t-il estimé.
A ce propos, il a annoncé que "le Sénégal organisera les 13 et 14 décembre un sommet sur le financement du NEPAD".
"Le Sénégal estime que la coopération afro-arabe devrait davantage innover, en valorisant les ressources qui lui sont propres", a affirmé Macky Sall.
"C'est le cas de la finance islamique qui, selon certaines estimations, représente aujourd'hui 1.000 milliards de dollars, soit 1% des flux financiers mondiaux, et un rythme de progrès 50% plus rapide que les activités bancaires traditionnelles", a-t-il expliqué.
Il a aussi dit : "Alors que depuis plusieurs années des pays hors de la zone afro-arabe réalisent d'importantes levées de fonds en sukuk, cette forme d'emprunt [de la finance islamique] pourrait sans doute constituer une source novatrice de financement pour nos projets communs."
"Il y a lieu, en outre, de développer nos échanges d'expertise et d'expérience sur les meilleures pratiques de gouvernance politique, économique et sociale", a-t-il souligné, annonçant que "Dakar accueillera du 25 au 29 novembre 2013 une importante réunion de l'Association des dirigeants des administrations fiscales des pays islamiques".
Le président Sall estime que "le potentiel de la coopération afro-arabe réside aussi dans l'agriculture pour la sécurité alimentaire".
"Alors que nos pays continuent de subir les effets de l'inflation cyclique des prix des produits agricoles, nous disposons pourtant de ressources foncières, hydriques, financières et technologiques suffisantes pour assurer la production agricole nécessaire à l'autosuffisance alimentaire de nos peuples", a-t-il souligné.
?
L'Afrique et le monde arabe ont non seulement des économies "complémentaires", mais ils sont aussi unis par "des relations fortes, à la fois historiques, géographiques, politiques et socioculturelles", a rappelé M. Sall.
"Nous avons beaucoup à faire ensemble. Nos chemins ne devraient pas seulement se croiser le temps d'un sommet et d'échanges de civilités", a-t-il encore dit.
"Travaillons ensemble à traduire nos affinités et nos complémentarités en opportunités de développement, pour le bien-être de nos peuples", a lancé Macky-Sall, en guise d'exhortation, aux représentants de la Ligue arabe et de l'Union africaine réunis au palais de Bayan.
DES SOLUTIONS POSSIBLES A L'AUNE DE NOUVELLES POLITIQUES PUBLIQUES.
-Aller vers une stabilité monétaire plus importante afin que le Dalasi soit une monnaie plus engageante, en laquelle la confiance se restaure, de manière à diminuer l’usage du Franc CFA. Constituer un des piliers d’un nouveau panier de parités qui exclut le franc CFA et laisse la porte ouverte aux autres monnaies proprement africaines. Cela inclut, le recours à des mesures arbitraires visant à maintenir une parité trop élevée reposant sur le cours du dollar qui ne correspond pas à la valeur réelle de la monnaie. Ainsi, le Dalasi devient à la fois tributaire du dollar et du franc CFA, donc de l’Euro. Le réalignement monétaire pourrait constituer une porte de sortie puisqu’il se fonde sur la valeur réelle des monnaies. Par ailleurs le réalignement monétaire prévoit un régime de change flottant ce qui permet d’éviter les fuites brutales de capitaux. Cela éviterait les fuites de capitaux dès que la fixité du taux de change est levée et les fluctuations brutales des taux de change qui sont préjudiciables à l’économie. Cela permettra également d’éliminer le problème lié à des montées brutales d’inflation dûes à la dépréciation monétaire consécutive à des fuites brutales de capitaux suite à l’ouverture des mouvements e ces derniers après une période de fermeture liée à une surévaluation forcée du Dalasi.
-Diminuer le recours systématique à l’endettement pour les personnes privées autant que pour l’Etat.
-Rendre le secteur économique moins opaque. L’étendue des activités économiques du Président Jammeh demeure opaque mais comprend, à titre d’exemple, le contrôle de la société monopolistique d’importation d’hydrocarbures ainsi que celui de la centrale électrique qui est son principal client.
Ces activités permettent au pouvoir de subventionner, sous forme de dons à la population, des produits ciblés (pain, textile, etc). Ce qui ne constitue pas un signe de développement économique.
-Se servir de l’argent du FMI pour développer les industries indispensables au développement du pays. Encourager la production de produits manufacturés du pays et en faire des « spécialités locales » et non pas des productions de multinationales délocalisées. Diversifier davantage cette production et créer des secteurs non dépendants de la production agricole.
-Négocier une annulation totale ou partielle de la dette dans le cadre des accords de l’OIA. Une dette remise à niveau et en partie effacée non plus sous l’égide du FMI moyennant des plans de réajustement mais dans le cadre de l’Organisation des pays indépendants et autonomes.
-Développer un bassin de firmes portées sur les hautes technologie s’appuyant notamment sur les ressources issus de l’environnement (Nature), par exemple dans le secteur de l’énergie afin de réduire la dépendance énergétique par rapport aux pays tiers (l’objectif pourrait être par exemple de supprimer à terme toute utilisation d’hydrocarbures).
-Développer le tourisme équitable pris en charge par des habitants locaux afin d’en faire profiter ces derniers. La Gambie possède un fort potentiel de tourisme lié au tourisme de retour aux origines notamment depuis la côte atlantique il faut donc développer des infrastructures liées à ce passé mémoriel notamment via la coopération avec d’autres villes d’autres continents (par exemple Nantes en France liée à des villes américaines concernées de façon à constituer un nouveau type de commerce triangulaire, la Gambie a été très touchée par le commerce de l’esclavage. Bien entendu cette cooptation doit se faire de ville à ville (concept des villes phares, voir votre projet de Constitution et sa partie européenne et méditerranéenne) et non en étant fondée sur les multinationales. Par ailleurs, étant donné que dans le cadre de l’Union méditerranéenne , les pays d’Afrique du Nord, notamment de la partie ouest de l’Afrique sont directement concernés par l’établissement des villes phares, cette coopération peut également être liée aux pays nord-africain créant ainsi une situation de coopération-mutualisation dans toute l’Afrique de l’Ouest). Constitution : Partie 4 : l’Europe et la Méditerranée, Partie 5 : La Paix ans le monde, les Alliances. Dans ce cadre, des accords d’un nouveau type peuvent se mettre en place dans le cadre de l’organisation des états indépendants et autonomes.
-Par ailleurs, la Gambie est spécialisée dans le tourisme naturel, c’est un autre point fort à développer. Notamment dans la mise en valeur de certains éléments de la faune (développement de parcs naturels à oiseaux). D’autre organismes de coopération comme l’UNESCO ou WWF peuvent dans ce cadre peuvent intervenir en coopération. (A Vérifier).
-Garder les parts de marché avec les pays européens afin de profiter de cet apport de devises et de capitaux pour soutenir le cours de la monnaie dont l’objectif est la stabilité, comme c’est le cas depuis longtemps.
-Profiter des accords du nouvel alignement avec les pays asiatiques et africains qui en font partie pour ouvrir de nouveaux accords commerciaux, le but tant de désenclaver la Gambie quelque peu enfermée géographiquement (enfermée au sein du Sénégal) et isolée du reste de l’Afrique par son histoire et sa monnaie qui sont différentes des pays voisins (domination anglaise, parler arabe).
-Points à améliorer : urbanisation anarchique, point fort pas assez mis en valeur : zone portuaire vers l’Atlantique, développer échanges avec partenaires outre atlantique via le phénomène d’immigration (ici lié au commerce triangulaire car pays fortement touché).
-Développer de nouvelles spécialités. Artistique, mode, pas assez mis en valeur par rapport à d’autres pays.
- Point fort : proximité de pays plus développés comme le Sénégal ou la Mauritanie avec laquelle la Gambie a des affinités particlières lié à leur regroupement dans l'histoire.
- Développer l’énergie solaire et naturelle. La «restructuration» du secteur de l’énergie fait d’ailleurs partielles conditions posées par le FMI pour recevoir une aide d’urgence (fond élargi de crédit FEC, Ebola, intempéries). D’une part, accepter cette aide ne ferait que creuser davantage la dette gambienne qui pèse lourd sur le PIB. Il faut donc même si la Gambie accepte cet accord dans la perspective d’une future annulation de la dette dans le cadre de l’OIA, tout faire pour développer un secteur de l’énergie pensé à long terme, c’est à dire ne reposant pas sur des technologies polluantes mais naturelles (éoliennes, solaire), avec le potentiel sinon proprement Gambien du moins Africain. La proximité du Sénégal qui lui aussi est amené à développer ce type de ressources peut aider dans le cadre d’une étroite collaboration entre ces deux pays vient à encourager les liens, jouer un rôle important tant sur le plan politique qu’économique ou social (mouvements des facteurs de production capital et travail, introduction de manière pérenne d’autres facteurs de production nouveaux du quatrième et du cinquième type comme le progrès technique (incluant le respecte de l’environnement via une politique de risque zéro ou encore, la créativité (capital humain). Enfin, il va de soi que tout cela repose sur un facteur de production du troisième type qui s’étend en dehors de l’entreprise agricole à proprement parler mais touche des secteurs croissants de l’économie, le facteur foncier).
- Le nouvel alignement Liberté peut permettre la mise en valeur des spécialités locales via les nouveaux réseaux commerciaux non monopolistiques ou oligopolistiques.
- Billet d’avion pas cher.
-Développer le lien entre zones urbaines et rurales via le concept de rurbanité-rorbanité en rendant le monde rural plus attrayant (par exemple grâce aux parcs à oiseaux).
Créer de nouveaux pôles d’agglomération avec des zones périphériques à densité de population plus élevées.
-Maîtriser l’urbanisation de la Gambie. Former des urbanistes en Europe, dans le cadre d’accords spécifiques interuniversité, notamment spécialisés dans la mise en place de logistiques comparables à la Trame verte et bleue ainsi que des spécialistes du développement local en zone urbaine.
-Former en Gambie ou à l’étranger des spécialistes du développement local en zone rurale.Pourquoi pas un réseau rural africain dont la Gambie serait l’initiateur, forte de son environnement spécifique ? Afin de mettre en place les conditions nécessaires au développement du secteur rural ayant pour point d’appui, les villes ou villages les plus importants. Pourquoi pas en coopération de par leur proximité géographique avec le Sénégal.
-Dans la même optique, améliorer le réseau de chemin de fer notamment avec le Sénégal. Développer un partenariat et une coopération étroite avec ce pays pour densifier le réseau. Il n’y a actuellement pas du tout de chemin de fer en Gambie.
-Améliorer le mécanisme de décentralisation et d’autonomie des collectivités locales.
-Améliorer la participation à la vie politique.
-Améliorer l’intervention étatique en la renforçant dans un sens plus constructif, cohérent, à long terme intégrant à la fois des aspects verticaux et transversaux sur les plan tant économiques que politiques.
-Inscrire dans la Constitution, le principe d'égalité et de fraternité entre les différentes ethnies (Mandingues, Peuls, Wolofs, Lebous, Toukouleurs, Bassaris, Diolas, Sarakolés, Sérères...) en soulignant que les citoyens gambiens sont des citoyens libres et égaux en droit quelle que soit leur ethnie d'origine, sans aucune distinction notamment dans l'exercice de leurs droits de citoyens.
-Se servir de l'aide internationale (notamment d'Interpol), pour contrer toute vélleité occidentale européenne, d'Amérique Latine, d'Afrique du nord ou encore des Etats-Unis ou d'Afrique (Côte d'Ivoire, Sénégal), de se servir du territoire de la Gambie comme plaque tournante et réceptable des trafics de drogue, d'armes, ou encore de minerais naturels qui inondent l'Afrique et permettent l'échange avec le reste du monde de ces denrées illicites et fauteuses de troubles.
En savoir plus : http://www.routard.com/guide/gambie/1564/argent.htm#ixzz3hvns3L00
NouraMebtouche.
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