jeudi 14 novembre 2013

La théorie du développement universel.


La théorie du développement universel.





Théorie du développement universel.
Par Noura Mebtouche.


C'est un cheval blanc, chevauché par l'un de ses politique qui ont fait la France d'aujourd'hui. Muni de ses quatre pattes musclées, il coure à toute jambes afin de nous amener, nous le peuple, vers d'autres sphère, plus intelligente, plus naturelles.
"L'Homme est naturellement bon" disait Jean-Jacques Rousseau. Oui mais à condition d'être libre comme ce cheval de Camargue qui vit sans contraintes, sans harnais et sans prison, en manade.
La France, excelle dans l'art de montrer ce qui devrait être ou pourrait être tout en échafaudant de grands mensonges et trafics d'influence complexes qui pour que ce qui devrait être pour que tout le monde soit heureux n'existe pas pour de vrai mais juste dans un imaginaire un peu flou où 'on se prend à rêver d'un "grand soir" qui se ferait tout seul, comme par enchantement…
Ainsi du cheval blanc de Henri IV. Le cavalier nous invite à ne regarder que son panache, Profitant avec abus de cet effet d'esbrouffe trop éphémère pour être une véritable politique à long terme. La poule au pot, cela ne suffit pas...C'est que Henri IV, trop occupé de son prestige, oublie  que celui qu'il chevauche devrait être le principal héros du film, et non un simple faire-valoir. Ainsi furent les rois de France...
Tout comme la gente animale pourrait dire "où est le cheval blanc" pourrait-on dire nous, français : "où est le peuple ?". Pas étonnant que Nietzche soit tombé en démence et hospitalisé après avoir aperçu un cheval blanc harnaché, un jour, dans la rue.
La fin de recherches et de théories philosophiques , une sombre prescience, à l'avance, de ce que l'on allait faire partout en Europe et dans le monde, de la démocratie, une prémonition mettant en avant le fait que ce surhomme défini par lui, l'homme libre, n'allait peut être jamais exister.

Pour que le cheval blanc retrouve le plaisir de la vie en manade, là bas dans sa Camargue natale, le plaisir de la vie collective et de la Liberté (c'est peut-être le nom d'une future  monnaie nationale française), il faut avant tout passer par l'économique.
La réponse à cette grande question consistant à trouver de manière durable des réponses à l'absence de Liberté et d'initiative populaire est là : elle réside dans cette sphère économique dont la maîtrise et le fonctionnement est la clé de toutes les émancipations.
Karl Marx avait donc raison de définir l'économie comme le point de départ de toute théorie du pouvoir ou de la Révolution.
Certains ont voulu quelque peu s'en écarter, confondant économie avec exploitation et capitalisme. D'autres veulent nous faire croire qu'il faudrait vivre ans croissance. Oui pour ce qui est de la croissance en quantité. Que pensent ils de la qualité ?
Aujourd'hui, avec l'économie par le local, les monnaies complémentaires, l'apologie de la petite entreprise, les réseaux de coopératives, les systèmes d'échange locaux, on en revient à l'économie comme facteur déclenchant de toute une société.
Ainsi, à partir des Pentes de la Croix-Rousse avons nous lancé le blog  Projet Canut qui recense de nombreux projets d'économie solidaire un peu partout en France ou dans le monde. Nous y invitons chacun à joindre ses propres expériences, réflexions ou articles. Les projets de monnaie complémentaire  ont pour vocation de relier le social à l'économique, de créer du lien et de promouvoir les acteurs économiques locaux. Ce n'est pas pour rien que, pendant que se passait la fameuse Révolte des Canuts, le même Karl Marx s'en inspirait quelque peu pour écrire l'Internationale.
La revoilà notre Internationale, dans un style plus épuré, non soumis aux ravages du collectivisme mais cette fois-ci, version libérale.
Et oui, les Canuts nous l'ont montré, c'est le petit entrepreneur, celui qui possède ses propres moyens de production qui est le vrai révolutionnaire.
Et cela est source de valeur ajoutée positive, sans pollutions, sans exploitation. 
Vive donc, la propriété privée, elle est le fondement du libéralisme du petit, celui qui trouve sa dignité dans le travail effectué par lui et pour lui pour le plus grand bénéfice des autres. On est pas loin ici d'Adam Smith, qui pourrait alors serrer la main à Marx, tous deux unis dans une même Fraternité tous deux unis dans la recherche du profit pour tous mais cette fois ci un profit qui n'est pas uniquement financier ou monétaire mais bien plus large que cela.
Ce dernier crée de la valeur-ajoutée qualitative (voir notre ouvrage RIE, budget et fiscalité, du même auteur que ce blog, il suffit de le demander par mail).
Pour y arriver, il faut mettre fin à la dictature des monopoles. Ceux qui écrasent les marchés et écrasent les plus petits sous le poids de leur supériorité politique et financière.
C'est de cette réflexion là qu'est née la théorie du développement universel.
Car des Canuts, il y en  a plein dans le monde, or, ces derniers agissent et interagissent dans un cadre qui est aujourd'hui plus ou moins alternatif, la sphère de l'économie officielle, celle à laquelle se plient la majorité des agents plus ou moins contre leur gré étant encore celle du capitalisme qui est de plus en plus remise en question.
Il faut donc s'unir dans l'adversité, et c'est là que s'applique l'adage : "prolétaires de tous les pays, unissez vous".
Les prolétaires c'est vous, c'est moi, c'est le boulanger d'à côté, qui a réussi à imposer son pain non industriel ou le petit ouvrier du textile qui monte ses propre collections et les commercialise grâce à une coopérative qu'il a crée avec de collègues de différentes régions qui tous ensemble, tentent de montrer qu'on peut se passer de l'industrie textile. C'est aussi cette petite usine qui, après que l'entreprise ait délocalisé s'est reconvertie sous forme de coopérative de production afin de continuer à produire par économie d'échelle et où chaque salarié a ses parts.
Ainsi, l'enjeu de la Révolution, celle du peuple par le peuple, se joue t'il en prenant comme point de départ un paradigme économique, celui du développement universel.

Le développement universel : une théorie qui supporte une certaine forme de pragmatisme positif.
Son point de départ est un acte d'échange ou de production mais aussi un acte proprement politique : il va vers davantage de démocratie. Cela n'est possible que sur un territoire restreint.
Ainsi, on part d'un groupe d'êtres humains qui vivent ensemble sur un territoire restreint.
Sur le plan économique, cela part de ce que nous appelons chez Respublica les communautés économique locales (le CEL).
Définissons ici la CEL.
-Une CEL est d'abord formée d'un petit territoire qui a une histoire qui remonte à loin. Souvent, il faut se fier aux historiens locaux mais aussi aux associations d'histoire locale qui mettent en valeur ce patrimoine. Pour certains territoires, c'est plus facile. Ces territoire ne correspondant pas toujours aux découpages administratifs les plus récents mais bien à leur véritable identité. Ainsi sur le territoire des Pentes de la Croix-Rousse, les recherches et les mise en valeur sont nombreuses elles remontent avant l'Empire Romain et un gros travail de recherche et de mise en valeur des vestiges de notre patrimoine a déjà été effectué. Chaque année,touriste et curieux viennent le découvrir. Ce territoire est aussi célèbre parce qu'il a fait l'objet de révoltes célèbres dans le cadre de la Commune (un réveil du local, suite logique de la Révolution française et de ses avatars) et celle des Canuts, une révolte avant tout économique.
Le point de départ de la théorie du développement universel est donc le local. Bien davantage encore, c'est l'humain, l'individu, le citoyen, sans discrimination lié à ses origines, à son appartenance ethnique, ses croyances…
En local, au niveau de la collectivité et du vivre ensemble tout autant que pour l'individu, il y a des actes politiques et économique.
Ainsi, l'individu se nourrit, boit, échange, s'informe, prend des décisions suivant le mode de pensée émotion-réflexion-action. C'est le grand retour du féminin, retour à nos sources première, celles où l'on étaient à l'écoute de notre propre nature. C'est une bonne Nouvelle. Le Politique devient enfin du politique.
 Ainsi, en local, des décisions de nature politique touchant à l'organisation de la vie en commun sont prises. Elles nécessitent la concertation, parfois le vote...
Attention, par acte proprement politique dans le sens, gestion de la Cité, nous entendons non seulement celles émanant d'es organismes et institutions faisant partie de la structure d'Etat mais aussi et peut-être surtout, celles qui émanent des habitants eux même, nous entendons ici la société civile regroupée en association ou regroupements quelconques.
En dehors des actes de nature proprement politique, il y'a des actes de nature économique : un territoire en est bien fourni. Ainsi nous avons mis à jour dans le cadre de nos recherches sur le développement universel l'existence de ce que l'on appelle les communautés économiques locales, petit clin d'oeil à la communauté européenne qui naquit dans les années 50.
Une communauté économique locale se confond avec le territoire local, fruit d'une histoire qui lui est pacifique. En d'autres termes, une communauté économique locale est un territoire Vivant, peuplé d'animaux et de végétaux (nous le rappelons ici car chaque espèce vivante compte) est à la fois un territoire à proprement parler et une communauté économique locale , l'un ne va pas sans l'autre, puisque nous sommes dans une logique de réencastrement de l'économie (selon la théorie de Karl Polanyi dans la Grande Transformation).

Une communauté économique locale est d'abord un lieu où vivent des individus, animée par des échanges marchands, semi-marchands et non-marchands.
Le secteur marchand fait fonctionner les petites entreprises, ou encore des entreprises à économie d'échelle qui, dans notre logique, préférerons le mode d'organisation en coopérative. 
Pour qu'il fonctionne bien, c'est à dire, pour que les individus consomment au sein d'un réseau d'échange local suivant une éthique correspondant à la volonté de mieux consommer et de protéger notre environnement, il faut une monnaie complémentaire régie par une Charte.
Le secteur non marchand est formé des échanges faits à l'initiative des collectivités locales (service public gratuit) mais aussi de initiatives privées (Systèmes d'échange locaux ou autres) ou encore associatives (spectacles gratuits, free vegetables).
Enfin, le secteur semi-marchand concerne les associations et le service public qui eux produisent des biens et des services vendus à un tarif bien inférieur à ceux du marché lui même et rend accessible certains biens au plus grand nombre.
Bien protégé par ces trois sphères, le citoyen est dès lors assuré de la couverture de ses besoins du plus élémentaire au plus superflu. Rien ne l'empêche ensuite d'aller se promener, voyager, consommer, échanger ailleurs dans la ville, les territoires voisins, et même à l'autre bout du monde, sa liberté n'est en aucune façon restreinte, de même que le but de la classification en CEL n'est pas de vivre en autarcie mais juste de retrouver la puissance du local afin de partir plus fort pour découvrir le monde.
Nous ajouterons que l'autonomie alimentaire est une donnée importante sur une CEL, aussi ce mouvement là va t'il de pair avec les pratiques qui se développent aujourd'hui de productions maraîchères, en local, au niveau des habitants et des associations. (voir à ce sujet notre blog Respublica où l'on parle d'un projet architectural d'envergure intégrant ce type de problématiques en même temps que celles de la sécurité pour cinq Cités marseillaises).
De même que les initiatives (par exemple celles développées par la maison de l'écologie de stockage des déchets ménagers pour produire du compost naturel pour tous, y compris pour les espaces verts) sont de mise.
On peut s'attendre, et c'est légitime, à ce que se développant ainsi, avec une parfaite harmonie entre acteurs de différents niveaux (individus, associations, institutions, producteurs, vendeurs), chaque CEL qui est, rappelons le, située sur un territoire qui a son histoire va développer de nouvelles pratiques qui petit à petit vont améliorer le "vivre ensemble", tisser des réseaux de solidarité nouveaux, sur un mode qui mélange les avantages du traditionnel et ceux du moderne.
Pourquoi pas et n'oublions pas que se développent aujourd'hui des réseaux comme le couchsurfing d'accueil des habitants et des itinérants, de véritables territoires où personne n'est exclu et ne manque de rien ?
Où chacun peut s'adonner au plaisir de la création et de la joie de famille sans avoir à se soucier du lendemain.
Voici donc résolue la problématique lié au bien-être des individus sur le plan local, ainsi que celle d'un état optimal où la satisfaction des besoins de certains n'entrave pas celle des autres.
Cette dernière a été explorée et mathématisée par des économistes comme Pigou qui raisonnait en terme macroéconomiques , personnes n'a pensé raisonner en termes de local c'est à dire sur le plan microéconomique. Disons plutôt que si, cela fait des millénaires que se développent des pratiques et  visant à rendre les mode de vie en local plus en rapport avec le besoins de chacun, à améliorer le bien être de individus au cas par cas, mais cela se fait au compte goutte, longtemps, dans l'histoire par la Charité, sans qu'il y ait eu de véritable logique d'ensemble cohérente sous l'égide d'une économie nationale et aujourd'hui internationale qui justifie tout par la loi du marché.
Allons nous continuer à vivre dans une société où certains sont soumis à la bonne volonté et à la générosité souvent aléatoire et très intéressée de quelques autres ?
Or le but de la science économique, n'est il pas après avoir décrit et analysé l'acte de production, de raisonner en terme d'allocation des ressources et de partage des richesses ? Commençons déjà par les richesses qui sont devant chez nous, devant notre porte...
Sortons de la Charité, acte superfétatoire pour certains, et donc trop aléatoire, ce qui est insatisfaisant sur le plan éthique par rapport aux enjeux, entrons dans l'ère de l'Abondance...
Ainsi, notre territoire des Pentes peut devenir à la fois un lieu d'expérimentation sociale (ce qu'il est déjà avec le Cedrats) et économique renforcé avec une véritable réflexion issue de l'expérimentation sur la valeur ajoutée et l'extension de sa définition, point de départ de nouvelles constructions économiques.
Une démarche anthropologique, appliquée à l'économique dans une vision globalisante imbriquant à la fois le social et l'économique à proprement parler (l'individu étant avant tout un être physique, de chair, qui a un corps, donc un Homo -Economicus qui a des besoins, mais cette fois ci la notion d'Homo-Economicus n'est plus au sommet de la hiérarchie des enjeux, elle n'est qu'une des versions de l'Homo Politicus que définit déjà en son temps, Aristote, au sein de la Cité et que nous sommes tous.

De toutes façons, on ne peut pas revenir en arrière, le processus est général et mondial. Ainsi, les CEL s'internationalisent-elles et se pratique t'il des échanges grâce aux réseaux organisés entre eux, d'une ville à l'autre d'un pays à l'autre d'un territoire à l'autre.
Pour cela, chaque CEL peut mettre en valeur ses spécialités par le réseau et la coopérative.
Une des spécialités des pentes de la Croix-Rousse est, outre la gastronomie, le textile et l'habillement. Beaucoup de petits stylistes pourraient ainsi se regrouper au sein de coopératives de production mais aussi dans le domaine où cela se fait le plus ressentir, dans celui de la commercialisation car c'est pour diffuser leurs produits et les faire connaitre que les producteurs ont le plus de mal à lutter contre l'hégémonie des grands groupes textiles.
Ces réseaux peuvent inclure des producteurs d'autre régions, territoires ou villes de France, ou même de producteurs venus de pays étrangers afin d'organiser d'autres voies d'import-export que celles qui depuis des siècles, organisent l'exploitation de petits au profit des grossistes. N'est-ce pas l'enjeu de la Révolte de Canuts que nous avons célébré ici en lançant ce blog projet Canut ?
Enfin, la théorie du développement universel (1) porte bien son nom, il ne s'agit pas ici de la théorie du développement unique mais d'une forme de développement qui part de l'humain et du vivant (voir le travail du célèbre artiste Hunderwasser et sa théorie du développement de la créativité à partir du corps humain.), pour aller vers quelque chose de construit. Or ces valeurs et pratiques ainsi que les besoins qu'elles supposent sont par nature universelles puisque humaines au même titre que la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948, inspirée de notre propre déclaration de 1789.



(1). La théorie du développement universel qui comporte des notions et concepts qui lui sont spécifiques est un concept protégé par la loi et soumis à la législation sur la protection intellectuelle, tout comme la notion de CEL (communauté économique locale), dans le cadre des recherches effectuées par
Respublica, Mouvement citoyen pour la Liberté et l'émancipation des Peuples.
respublica999@live.fr

A propos de l'"Afrique mutilée" à partir de l'ouvrage d' Aminata Traoré, malienne. Essayiste,ancienne ministre de la culture et du tourisme du Mali, figure importante de l'altermondialisme.




Dans son ouvrage "l'Afrique mutilée", Aminata Traoré pointe deux maux lié à la postcolonisation : ce qu'elle appelle l'excision économique et l'ajustement structurel. 

Ainsi, les Institutions financières auraient crée l'ajustement structurel à partir de 1982. Le Mexique annonce ainsi qu'il n'est pas en mesure d'honorer le service de la dette. On met alors en place des programmes dits d'ajustement structurel dans plusieurs pays, l'Afrique est le continent priviégié de ce programme.

 L'objectif : obtenir la stabilité économique à tout prix sur fond de libéralisation des capitaux étrangers grâce à ces techniques :
-Suppression du contrôle des changes pour encourager les exportations compétitives.
-L'austérité budgétaire qui rime avec la diminution du nombre de fonctionnaires et la deliquescence de l'Etat.
-Une baisse des salaires et des budgets sociaux régaliens garants des droits de l'individu (éducation et santé) ainsi qu'une diminution de subventions aux produits de base (maïs, riz, eau, électricité).

Ainsi pour l'Etat malien privé de sa souveraineté, celle du peuple, cela se traduit par une dévaluation brutale du franc CFA en 1994.
Par ailleurs, tout est fait pour infantiliser les Etats, on fait de l'impôt un instrument qui pénalise les ménages et favorise le capital, il n'y aplus d'Etat souverain.
Ce sont donc les peuples africains qui paient le prix de l'accroissement du capital occidental, c'est une deuxième colonisation , un deuxième esclavage.
L'aide du FMI, les Etats le paient en se mettant sous la coupe des Etats occidentaux qui les obligent à mener une politique d'accroissement économique forcée.
Citons Aminata Traoré : "enseignants démotivés, dévalorisés, sous payés".
 Mettez vous à la place des africains : d'abord soumis à la traite des esclaves, ils font ensuite face aux promesses non tenues des français face à leur coopération dans les premières et secondes guerres mondiales puis, arrivent encore une fois en renforts sous ce que Aminata appelle "les 30 besogneuses" par analogie avec les "trente glorieuses", sont ensuite soumis aux expulsions (32912 africains expulsés en 2012), certains finissent sous le naufrage ou arrivent au terme des leur voyage par bateau de fortune, sur des terres inhospitalières qui les rejettent dans un pays que l'on a saccagé sans réfléchir.

Le coeur de l'Afrique faisant à nouveau battre le monde
avec un rythme nouveau, plus naturel,
suivant le mouvement naturel de l'eau qui nous constitue,
un autre enjeu crucial du deuxième millénaire.
Par Noura Mebtouche.

 Les Etats africains se voient obligés sous la contrainte, à signer des accords de réadmission après expulsions.
Aminata compare son pays non pas à un bateau mais à une pirogue allant d'un fleuve à un autre. Pendant ce temps, les terres cultivables de ces pays sont volontairement exploitées.
Ainsi, 98% du coton produit au Mali est exporté sans qu'il y ait de place pour l'agriculture vivrière.

Et ici, une phrase très importante qui nous confirme dans l'idée que le développement universel est la Voie : "l'enjeu des pays occidentaux est d'empêcher définitivement toute trace des modes de vie traditionnels communautaires et empêcher que le développement se fasse en empruntant une voie qui donnerait trop de place aux rapports non marchands ou qui ferait appel à une régulation collective". Aminata Traoré.

C'est le même enjeu auquel doivent faire face aujourd'hui les peuple des pays occidentaux.
 C'est donc bien dans cette lutte contre l'Etat et le multinationales que nous sommes tous frères.
Il ya donc bien une internationale, tout comme cela était le cas au XIX ème siècle, déjà.

Munis de nouveaux savoirs, ayant de nouvelles techologies à notre disposition nous devrions cette fois- ci pouvoir faire face à la pression avec des armes non violentes sans lutte fratricide, sans heurts trop importants et sans destruction.

Là bas, en refusant l'aide de grands organismes financiers internationaux et en refusant de se plier aux contraintes d'un modèle de développement unique, en développant l'agriculture vivrière et les échanges sans intemédiaires en empruntant de nouveaux réseaux crées par la mobilité.

Ici, en France ou ailleurs, en évitant, dans notre quête d'une économie réelle à reconstruire selon la définition du reencastrement cher à Karl Polanyi, "la grande transformation"les écueils liés à une tentative de récuperation des réseaux et des techniques de l'économie solidaire par les grands groupes financés par la rente de monopole (nous opposons ici deux sortes de rente, la rente de capital qui est issue des profits engrangés grâce à l'investissement et au travail productif de toute activité économique à caractère libéral, celle ci n'a rien de repréhensible en soi.

 Et puis, en face, il y a la rente de monopole issue de l'activité des grands monopoles , ceux qui entravent le libéralisme et font du capitalisme la norme en matière de production et d'échange. Jusqu'ici ce sont les bénéficiaires de la rente de monopole qui ont gagné, le rapport de force entre d'une part les entreprises capitalistes bénéficiaires de grosses sommes de capitaux ayant un enjeu politique très fort.
 Il s'agit d'empêcher le peuple d'être souverain ce qui est le contraire de ce que prône la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.
Pire encore, cette dernière empêche les individus de développer eux même leur rente de capital, cette dernière n'est pas, si l'on suit la règle de trois de l'économie réelle (solidaire) que nous avons définie comme se déclinant en marchand (la sphère marchande qui se développe grâce au droit de propriété n'a rien de répréhensible en soi, elle est au contraire source d'enrichissement), non marchand (dont économie domestique et le gratuit), semi-marchand, un identifiant qui pose problème à la mise en place de rapports sociaux sains, bien au contraire.
 C'est une fausse interprétation de Karl Marx et du Capital qui a conduit certains à dire "la propriété c'est le vol". A cela nous répondrons : "l'expropriation forcée menée par de Etats non éthiques ou par une sphère privée non respectueuse des droits des individus, sous l'égide d'un état fortement compromis, c'est le vol".
Si nous faisons ici l'éloge du Capital c'est parce que pendant trop longtemps on s'est servi de Karl Marx tout comme des religions et tout comme on se sert aujourd'hui de la dette des Etats pour voler le peuple de son bien, ses terres, le fruit de son travail au profit de quelques une. Et cela n'est pas le propre de l'Afrique ou des pays en difficultés c'est le propre de l'ensemble du prolétariat, celui qui au lieu de disposer librement de son capital biologique, intellectuel, social, culturel celui issu de son travail (c'est Pierre Bourdieu qui a eu l'idée d'élargir la notion de Capital à d'autres sphères), n'a pas d'autre choix étant donné l'organisation des structures sociales et économiques que nous impose le règne de la multinationale.
L'enjeu économique est donc fondamental, il fait appel à la nécessaire réappropriation de nos terres de notre histoire, de notre territoire.
C'est par exemple cet enjeu là qui est en cause lorsque à Décines (Rhône) ou encore à Notre Dame des Landes des gens luttent pour que l'on rende leurs terres aux agriculteurs afin que le grand stade de foot, l'aéroport ou encore les grands pôles métropolitains ne voient jamais le jour.
Donc, nous n'avons rien chez nous à envier aux africains, car nous partageons le même fardeau, et c'est là que se joue la grande Fraternité.
C'est sous cet angle de vue là que nous avons, chez Respublica, proposé une nouvelle voie pour la France dans ses rapports et sa stratégie économique.
Il ne s'agit pas de s'engager une fois de plus dans de grands remèdes qui ne profiteraient qu'à nous, sous l'apparence d'un humanisme à la française bienveillant, le même qui a enterré de nombreux africains sous la chappe de plomb du colonialisme.
Il s'agit bien au contraire, de rapports francs, sincères, brandi par des individus qui n'ont plus rien à perdre et sont, pardonnez moi l'expression "dans le même bateau".
Ainsi l'idée du Liberté comme nouvelle monnaie française, tournant le dos aux erreurs du passé et recommençant sur les bases d'une nouvelle dimension économique plus intelligente après que la France soit sortie de la zone euro permettrait de mettre en action un nouveau mode d'organisation économique mondiale fondé sur ce que l'on pourrait appeler en se référant à Bandoeng "un nouvel alignement" avec des monnaies flottantes, trouvant toutes seules leur niveau de manière naturelle au gré de la consolidation des échanges nouveaux entre individus, sans intermédiaires, sur la base de productions nouvelles riches en valeur ajoutée qualitative.

Reprenons le discours de Harry Truman, que reprend dans son livre Aminata Traoré et qui est ici présenté en guise d'illustration aux justifications des programmes d'ajustement structurel qui font encore une fois des pays africains des valets au service des politiques d'ajustement structurel qui ne les concerne même pas :
"Il nous faut lancer un nouveau programme qui soit audacieux et qui mette les avantages de notre avancée scientifique et de  notre progrès industriel au service de l'amélioration et de la croissance des régions sous développées. C'est ce que l'on va appeler ensuite pendant des décennies "l'effet Trickle Down" ou effet ruissellement du développement, selon laquelle la richesse profiterait à tous quand elle abonde", ce qui n'est pas le cas puisque nous constatons au contraire un mauvais partage de la valeur ajoutée à tous les niveaux.
Où est l'erreur d'Harry Truman ? ce dernier se plaçait lui et son pays sur un échelon supérieur, autorisé de par la supériorité que lui confère une réussite économique alors apparemment exemplaire mais seulement sur le court terme, doublée de la maîtrise de nouvelles technologies connues de lui seules en maître, en père ou encore en tuteur capable d'éduquer les Etats africains aux mystères du développement économique (le développement se confond encore à cette époque avec économie et se résume à ce secteur).
Les résultats sont catastrophiques, la mise sous tutelle a ainsi conduit les africains à se désengager de leur Voie.
Avec la politique économique que nous désirons mener avec le Liberté mais aussi une politique d'augmentation croissante des taux de TVA sur la valeur ajoutée négative (politique dite de TVA sélective ou TVA discriminatoire) la France ne se pose pas en entité supérieure à laquelle il faut obéir et qu'il faut absolument écouter mais en Etat intelligent soucieux de réencastrer son économie, soucieux de mettre en place chez lui une économie réelle, faite pour des individus et par  des machines ou des grands groupes, ayant tout le loisir d'échanger avec des pays aussi intelligents qu'elle, où la monnaie reste avant tout un instrument d'échange en non  pas un outil servant de réservoir à capitaux utilisé pour dominer plus petit que soi.
Que va t'il se passer si la France quitte la zone Euro, comme nous l'avons prévu, en 2018, après avoir réglé le problème de sa dette en remplissant ses caisses par le biais de la TVA sélective qui ne fait aucun cadeau aux multinationales ?
Dans un premier temps, il va de soi qu'on ne laisse pas un pays immergé comme l'est la France dans un réseau d'échanges aussi complexe que celui de l'UEM tout seul avec une monnaie qui flotte librement. Ce retour aux changes flottants pour la France va se faire ne l'oublions pas, dans un contexte de retour à une autonomie de notre Banque centrale. Il faut, pour cela, soutenir les cours pendant trois ans, grâce à cet instrument qu'est notre taux d'intérêt afin que nos entreprises aient le temps d'opérer leur reconversion : sur le plan de la production de valeur ajoutée qualitative, sans produits polluants, d'une part, sur le plan d'autre part de la direction que prennent leurs échanges internationaux: niveau de notre monnaie oblige, nos partenaires privilégiés devraient être les Etats africains mais aussi ceux qui au sein de l'Union Européenne pataugent dans la semoule, comme la Grèce, le Portugal, l'Espagne ou beaucoup d'Etats d'Europe de l'Est.
Pendant cette période nous devrions focaliser tous nos centres d'intérêt sur le développement des petites entreprises et des économies locales de type ascendant (dirigés par la société civile).
Voilà enfin une vraie politique industrielle qui a des objectifs à court, moyen et long terme.

 Après cette période de trois ans il est évident que notre monnaie perdra de sa valeur mais sans chute libre car cette dernière sera retenue par les nouvelles orientations prises par notre politique économique qui agiront au fur et à mesure que se développeront les nouvelles alternatives comme les paliers de décompression du plongeur jusqu'à ce que nos monnaies respectives retrouvent des niveaux acceptables mais cette fois ci sur des bases saines.
Qu'y a t'il de mal à se niveler par le bas ? Après tout, il ne s'agit que de taux de change. Or, nous avons vu en la matière à quel point il est malsain et peu avantageux pour tout le monde de chercher à tout prix le nivellement par le haut, et la politique suivie par l'Europe en la matière n'a que trop montré ses écueils et ses conséquences par trop fatales sur la vie des uns et des autres.
Davantage encore, en matière de nivellement par le bas, il est évident que devant la pression de la société civile mais aussi des échéances dramatiques que pose l'état de notre environnement, les autres pays développés actuellement membres de l'UEM ou non ne manquerons pas de leur côté de s'aligner sur les bases saines ainsi définies afin que s'opère après ce non alignement un nouvel alignement propice à la construction d'une nouvelle économie mondiale fondée sur des bases égalitaires.

Par Noura Mebtouche.

Par Noura Mebtouche.

Comme une pyramide façon maison méditteranéenne 
où tous les Etats du monde pourraient aller se reposer, sur un toit conique prêt à recevoir tous les peuples du monde.

mardi 11 juin 2013

Lettre envoyée à l'Elysée à propos du Mali.


Dernière lettre de Respublica au Président.
A propos du Mali.
Pour les Peuples libres.
Octobre 2012.



Respublica.
Mouvement de la Révolution des mentalités.
Pour une République contemporaine.
Mouvement pour la Paix le Monde.

M.Le Président de la République française

Objet : Stratégie française au Mali. 
Copie à : M.le ministre des affaires étrangères.

M.le ministre des affaires étrangères.

En tant que présidente du mouvement Respublica, un mouvement citoyen né en janvier 2009, je vous écris ce courrier afin de vous faire part de craintes, je l'espère infondées ressenties vis à vis d'une récente déclaration de votre part à-propos du conflit au Mali. Vous sous entendiez que la France, à l'écoute des rumeurs critiquant la présence française au Mali, les troupes françaises allaient quitter le territoire malien sous peu, dès le conflit réglé. 
Cette décision me semble un peu trop hâtive.
En effet : 
-Il y a d'abord nécessité absolue de mettre fin aux agissements des diasporas armées qui errent sur le territoire malien et menacent à tout moment de rompre l'ordre public, d'attaquer et de terroriser les populations, d'empêcher le Mali d'être un Etat de droit.
On le sait, le fondamentalisme musulman, n'est pas africain d'émanation, il nous vient d'autres contrées, en réaction contre les colonialismes d’hier et ceux d’aujourd’hui.
 Il y a au Mali, comme dans tout autre pays d'Afrique du Nord, une richesse qui est qui se joue sur tout le territoire nord-africain (j’oserai même dire de toute l’Afrique) empreinte de sagesse et sang-froid issus des tous premiers temps où la démocratie est apparue sur tout le pourtour méditterranéen comprenant la Grèce, certes, mais aussi les rivages autrefois puniques.
je veux parler du fait Amazighe, soit de la toute première culture issue des tous premiers peuples d’Ifriquia (Afrique du Nord).
Ces derniers sont au centre même de toutes les problématiques qui entourent la reconstruction de Etats d'Afrique du Nord.
 Or, ces derniers temps, lassés par l'incompréhension des uns et des autres, celle de certains dirigeants politiques (par exemple en Lybie) soucieux de consolider l’Etat sans se soucier du peuple, se sont quelque peu fourvoyés en laissant certaines voix armées les entrainer sur le chemin de la violence et de la corruption des idées. 
Mais, nous le rappelons, l'homme Amazighe est un homme d'abord laïque, universel, humain sans considération qui le différencierait de ses autres congénères peuplant la terre. Ni religieuses, ni générationnelles, ni ethniques ni de genre…
C'est pour cette raison, pour aider ces gens-là, pour qu'on écoute leur voix que la République Française a le devoir, au nom d'une histoire commune de rester non pas , comme le font parfois les américains pour empêcher le peuple de s'autogouverner mais pour les épauler et les aider.
On le rappelle ici encore, cela fut dit il y a longtemps : « La France n’est pas la petite sœur de l’Amérique ».
Nous rajouterons d’une Amérique qui fait peur malgré les efforts engagés car toujours présente, là où il faut être, pour diriger le monde.
Le Mali est une bonne occasion pour les français d’inaugurer une nouvelle ère où la France se pose comme l’amie sincère des pays africain, ses pays frères, qui autrefois, furent dominée lors d’une période d’égarement mais qui avancent aujourd’hui main dans la main avec elle.
En bonne connaisseuse du terrain, elle est capable de ne pas faire de compromissions, de confusions malencontreuses entre belligérants et alliés d’une jour . Ainsi de cette alliance entre rebelles touarègues et groupuscules musulmans.
Les berbères sont pour certains musulmans, certes, mais il s’agit de leur affaire personnelle. Musulmans, mais de coeur, ce qui exclut toute forme de violence, d'entrave à la démocratie et de droits de tous les individus, y compris les femmes.

Couple assis.
Sculpture Dogon.
-Ensuite parce que la France riche de son immigration, un des facteurs positifs de son passé colonial, possède chez elle tout le potentiel nécessaire au rôle qu'elle dit jouer : être un Etat non pas gendarme mais tampon, aux ressources entièrement consacrées à la démocratie et à la Paix dans le monde. 
Ainsi, l'association Peuples et régions solidaires du monde qui organisait ce samedi 26 janvier dernier, dans les bureaux du parlement européen, 288 boulevard St Germain une réunion autour de la question malienne est un interlocuteur fabuleux en matière de relations diplomatiques, tout spécialement en ce qui concerne l'Afrique même si elle ne se limite pas à ce continent là.

 Il y a en effet nécessité absolue dans le nouveau rôle que s'est donné la France, clairement affirmé par François Hollande cette fois ci, en intervenant seul, sans l'aide d'aucune autre puissance, en défensif, d'avoir comme interlocuteurs, non seulement les Etats, mais aussi les peuples, dans des pays quelque peu martyrisés une double fois, par des frontières formées par les guerres.
Cela nous est possible en tant qu’Etat privilégié grâce à un passé commun riche qui conjugue passé, présent, et avenir.
Cette double approche à la fois transversale et horizontale, nous avons la chance, chez nous, de pouvoir l'appréhender à travers l'association peuples du Monde et l'ONG Congrès Mondial Amazighe, qui tiennent la majorité de leurs réunions sur notre territoire, parmi lesquelles beaucoup de membres sont de nationalité ou citoyens français et manient avec une facilité importante la capacité faire le lien entre ici et "là bas".
La plupart militent pour la démocratie et le droit.
Ainsi, ces derniers manifestent-ils accompagnés de toutes les associations berbérophones ou tout simplement humanistes du territoire français le 16 février prochain, à Paris, pour le Mali.
Moussa Ag Assarid lui même ; en tant que dirigeant et membre actif du mouvement national pour la libération de l’Azawad était présent à cette réunion. Ce n’est pas la première fois que je le rencontre. 
A chaque réunion du Congrès Mondial Amazighe ou à chaque manifestation organisée par l’Association Peuples et Régions solidaires dont font partie le député François Alfonsi et la député européenne Eva Joly, Moussa Ag Assarid est présent ce qui démontre sa volonté de dénouer les nœuds qui aujourd’hui étouffent l’Afrique du Nord et d’entrer dans le dialogue et la solution pacifique.     
A la CMA, ONG représentée à l’Onu pour la défense des minorités, on connait très bien le cas Lybien, avec lequel les contacts ont toujours été présents même lorsque la culture était quelque peu étouffée par l'Etat. 
Même chose en Algérie et dans tous les Etats où au nom d'un jacobinisme mal placé, d'une fâcheuse tendance à écraser les individus sous le marteau d'un état central on a oublié qui on était. Pas étonnant dès lors que l'on soit quelque peu désaxés…
A la CMA, qui est une organisation reconnue par l'ONU, il y a des hommes pacifiques qui tentent de réguler les conflits et de faire valoir les droits des peuples amazighes souvent victimes de persécutions 
Ces derniers sont en train de se réveiller, ils font valoir plus que jamais leurs droits et leur volonté d'être présents en tant que vrais représentants de la culture Nord Africaine dans la reconstruction de société et des Etats, y compris des appareils juridiques d'Afrique du Nord. 
C'est eux qu'il faut écouter, dans une optique de rassemblement ayant de bases laïques et non pas religieuses.
Ainsi, lorsque de grands militants de la Cause berbérophone qui est rappelons le, une Cause démocratique et Laïque deviennent membres ou leaders d’un des groupuscules islamistes armés c'est qu'ils ont dû être poussés par le désespoir de ne pas être entendu, et, pour mettre fin au poids des Etats issus des guerres de décolonisation en Afrique du Nord, finir par prendre les armes en se soumettant aux seuls qui ont paru être à l’écoute de leur Combat, alors même que la Cause berbérophone n’encourage pas le prosélytisme religieux. Il a dû falloir qu’ils soient bien désespérés pour cela…

L’opportunité pour la France d’agir diplomatiquement , de prendre sa place légitime de partenaire fraternel et sûr dans la construction de l’Afrique de demain est là. Nous ne pouvons pas la perdre après avoir agi militairement comme nous venons de le faire.
On nous accuse, nous français, d'avoir une vision anthropomorphique de l'Etat et de vou loir par notre présence l'imposer au gouvernement malien. C'est faux, nous même sommes engagés dans la grande course du deuxième millénaire visant à permettre aux Etats de coexister sans étouffer le identités culturelles, avec d'autre formes d'organisation qui tiennent compte d'un passé où le local, la tribu régnait.
Ce n'est pas en partant du Mali le plus vite possible que nous guérirons ceux qui ont peur que la colonisation recommence.
Nous avons chez nous des conseillers de qualité. Ils s’appellent Belkacem Younes, vice-président du Congrès Mondial Amazighe présent au Congrès de Djerba en novembre 2011 lors duquel certains d'entre nous dont je fais partie avons visité un morceau de Lybie avec des Amazighe, de là-bas. 
Mais encore,  Fathi Benkhalifa, d'orgie lybienne, président de la CMA, élu lors de ce Congrès là. 
Mais encore François Alfonsi, député Corse, très au courant, et lui-même concerné par la nécessité pour les Etats de reconnaitre aujourd’hui.
Ces derniers, pour ne citer qu'eux connaissent bien le terrain, les gens en place, les problématiques et savent manier sans que cela leur pose de problème les identités qui leur sont propres, de différente nature, française et citoyenne, algérienne, tunisienne, marocaine et citoyenne, berbérophone, arabophone, ou corse ou basque, ou catalan, également, européen, méditerranéen, citoyenne du monde, pluriconfessionnelle ou pratiquant silencieux, dans le privé ou encore, non pratiquant, peu importe, c'est une question de vie privée. 

Et puis il y a moi, Noura Mebtouche, très au courant de ces problématiques moi-même berbérophone, citoyenne française, libre et égale en droit qui suis partisane d’une Union méditterranéenne fonctionnant tout comme une Union Européenne reconstruite sur de nouvelles bases avec ce mélange de transversalité et de verticalité qui concilie souveraineté de chaque Etat et expression de chaque peuple.
C’est ce que je défends dans le projet de Constitution sur lequel je réfléchis en ce moment et que je ne manquerai pas de vous envoyer d’ici quelques mois après avoir l’avoir commenté.
 Elle exprime dans sa quatrième partie, la volonté de créer des Unions (Européenne et méditterranéenne) sur la base de réseaux entre villes à fort rayonnement culturel, au delà des frontières, ce sont les villes phares.
 Elles rapprochent entre eux les Peuples et rendent les Etats plus riches, plus proches de leurs voisins. Des chartes de « Pays » pourraient ainsi définir le rôle de chaque assemblée régionale consultative (au Parlement européen) (le C peut signifier aussi conciliatrice). Une des mille et une façons d’harmoniser les territoires à l’intersection entre Etats
Enfin, elles donnent tout leur rôle aux associations avec le concept de « délégation associative », lesquelles sont le ferment de l’Europe de demain.
Ainsi sommes-nous contre l’autonomie de la Catalogne laquelle oublie par là ses frères catalans français, même si nous voterions favorablement à l’autonomie écossaise qui elle rassemble un seul et même peuple et n’opère ainsi aucun déchirement entre qui que ce soit.
Peut-être les Catalans espagnols seraient- ils contents d’entendre parler de l’idée de l’Europe des Pays et d’une future Charte leur tenant lieu de Constitution, permettant de bien délimiter les rôles respectifs des Etats et des institutions de « Pays ».
J’adhère ainsi totalement à la vision d’un David Cameron et à sa lutte pour une Europe délestée du carcan économique, financier et monétaire actuel et prône une Europe culturelle des peuples au sein de laquelle chaque citoyen, en partant du plus petit, le local, aurait appris, via les associations, grâce à son esprit d’initiative avec l’appui des institutions à reprendre son économie en main.
Voilà la raison pour laquelle, c’est ce que j’exprime dans « Bateau France, douze ans de politique à long terme » envoyé à M.Hollande en juin 2012, le passage pour la France à une nouvelle monnaie nationale n’est pas incompatible avec l’idée d’une Europe qui, bien loin de rompre avec l’esprit de Monnet et Schuman, celle du Club de Rome, renouerait pleinement avec ses origines.

C’est sur ces bases là que nous devons également construire l’Union Méditterranéenne, et nous avons à y travailler dès aujourd’hui.
Enfin, dans la cinquième partie du projet de Constitution consacré à la Paix dans le monde, nous évoquons le rôle de la France,  reconnaissant sa responsabilité dans les désordres actuels en Afrique liés la colonisation, et partie prenante de la construction d'une Afrique moderne, dégagée de ses chaînes. La France se posant dans ce contexte, en partenaire prenant le temps de réfléchir, pacifique, dans la construction de l’Afrique des Peuples libres.
Voici une opportunité à saisir, de montrer notre capacité d’écoute et de compréhension. De volonté non hégémonique, nous distinguant des interventions américaines, montrant l’exemple, nous petit pays, à ces derniers dans la grande marche vers la Paix.

L’opportunité est au Mali en ce moment, ne la ratons pas.

Ainsi, on peut dégager cinq étapes principale dans la stratégie que la France doit adopter dans le cadre du conflit malien :
  1. 1. 1. Aider à la suppression complète des attaques terroristes en s’attendant au pire, ne pas partir avant dissolution complète menée pacifiquement dans le dialogue ouvert.
  2. 2. 2. Mettre en avant les négociations, les droits des minorités et avoir comme interlocuteur privilégié dans ce cadre de organisations de type associatif spécialisées dans la connaissance du phénomène et du terrain. Ainsi du Congrès mondial Amazighe et de l'association Région et Peuples solidaires qui de toutes façons va certainement être amenée à être un interlocuteur privilégié dans les années à venir et la remise en question identitaire de l'Europe.
  3. 3. 3. S’assurer avant notre départ, que la position des institutions et des forces de sécurité soit dominante par rapport aux groupuscules, islamistes ou pas, pour peu qu’ils soient armés et remettent en cause l’ordre public.
  4. 4. 4. Appuyer l’Etat malien dans sa construction identitaire et juridique (Constitution), en faveur de la démocratie, en tenant compte de la diversité culturelle, territoriale, au-delà des frontières, du pays.
  5. 5. 5. Etre une force interlocutrice autant qu’un tampon dans la mise en valeur progressive d’une vraie unité et solidarité africaine (à commencer par l’Afrique de l’Ouest : Mali-Nigeria, Niger, Burkina-Faso) politique avant d’être économique qui annonce peut être une future Union des Peuples Africains Libres (UPAL) ; en dehors de toute considération ou prise d’intérêt économique interne ou externe (d’occident à continent africain) (fin de la Françafrique).
En espérant appuyer par ce courrier d'autres doléances favorables à la construction d'un monde nouveau où chaque peuple aurait la part de liberté qu'il et en droit de revendiquer, qu'éveille ce conflit malien, je vous présente à vous M.le ministre me meilleurs voeux 2013, au nom du mouvement Respublica, mouvement pour une nouvelle république.



Noura Mebtouche.
Présidente de Respublica, mouvement pour une république contemporaine, mouvement des Peuples libres.


jeudi 30 mai 2013

Rappel sur l'OIA.



Le Concept d’OIA.

Stratégie : pendant quatre ans, nous incitons les lecteurs de ce message à remplir le questionnaire situé en fin de document afin que nous puissions recueillir le maximum d'idée et de concepts.
Aux idividus, aux associations, aux entreprises, aux institutions.

Le blog de l'OIA :

(Cliquer sur l'adresse).


Organisation des Etats indépendants et autonomes.
Pour Paix, Prospérité économique, protection du Vivant.
Il s’agit du courrier type envoyé aux associations de type Greenpeace , France Libertés ou encore Green-Cross International, Survie…
Il présente l’idée des premières rencontres autour de l’OIA, celles qui vont engendrer sa création et les premiers grands travaux . L’idée provient de l’association Respublica. Le pivot de cette idée est l’eau.
Mais il y a d’autres priorités : le nucléaire comme énergie ou arme, les déchets nucléaires, les déchets liés à la guerre, l’agriculture, la déforestation, la protection de toutes les espèces (même humaines), l’agriculture, l’économie de l’abondance avec comme principe un non alignement tout d’abord, pour créer un nouvel alignement. Tout cela grâce à l’initiative de la France et avec l’aide des associations françaises ou non.
Nous avons cinq ans pour nous y préparer.

« Chez Respublica, nous renversons la théorie des dominos. C’est le tout dernier domino, qui, muni d’une force surhumaine va soulever son voisin qui va à son tour soulever le sien, puis le suivant et encore le suivant, jusqu’à ce que l’on se retrouve à la situation initiale ». Après tout, n'a t'on pas construit les pyramides d'Egypte avec de gros blocs de pierre ? Noura de Respublica.


Lettre aux associations pour l’OIA.

Bonjour. Je m'appelle Noura Mebtouche, j'ai 39 ans, mère de deux enfants et je suis présidente du mouvement Respublica que j'ai crée en janvier 2009. Grâce aux sympathisants du mouvement, aux gens que je rencontre, à mes lectures, et au travail de recherche théorique que j'effectue en sciences économiques et en droit notamment constitutionnel, j'ai l'ambition de mettre en place un projet à long terme pour le république française. Ce projet à long terme n'est pas marqué idéologiquement par autre chose que l'envie de mettre en valeur les libertés individuelles, le bien-être, la qualité de la vie, la sécurité, la liberté des choix de vie, une économie sans monopoles, des relations internationales pacifiques dans un contexte mondial apaisé et marqué par l'économie de l'abondance.
Outre l'idée d'une nouvelle Europe plus conforme à l'identité des peuples, une Europe des "Pays", que je défends dans un projet de Constitution française laissant à la France le choix de montrer l'exemple en matière de libre détermination des peuples, j'ai l'ambition de dégager une vraie stratégie pour un monde plus pacifique, plus écologique où chaque pays prendrait ses responsabilités en matière de rejet des déchets liés aux guerres à la pollution et au nucléaire.
Pour cela, j'ai crée le concept d'organisation des pays indépendants et autonomes (OIA) au nom duquel Respublica, aimerait appeler tous les pays de bonne volonté à venir signer des accords donnant la priorité au dessalement de l'eau de mer, l'eau étant la priorité en ce bas monde pour une meilleure survie de la planète et des hommes qui l'habitent. 
Il s'agit aussi de procéder à une entente cordiale entre les peuples du monde dès juin 2018, après les élections présidentielles, à Lyon Plage, sur les Bords de Saône, la ville natale de Respublica, symbolique de l'eau qui coule.
L'OIA n'est pas une organisation visant à concurrencer l'organisation des Nations Unies. Simplement, elle cherche à l'initiative de la France, cherchant à gommer les erreurs d'un passé colonial, sur le modèle des accords des non alignés de Bandoeng en 44 mais sans haine cette fois-ci.
Elle cherche également à créer un nouveau mode de régulation internationale ayant mis fin définitivement à l'ordre mondial issu de la guerre de 1939-45 puis aux guerres de décolonisation, privilégiant un réglement pacifique des différends, à l'horizontale, prévenant plutôt que guérissant, fondé sur des économies saines et prospères, celle des petits producteurs, et des coopératives. Précisons qu'il y aura au sein de l'OIA, stricte égalité entre les Etats avec une représentation forte de ce monde associatif auquel Pierre Bourdieu appelait de ses voeux en évoquant la future Europe (Contrefeux II).
Dessaler l'eau de mer, c'est possible...
C'est la seule solution pour qu'en Afrique, l'Agriculture verte (et non pas la révolution verte), celle des petits producteurs qui échangent en toute égalité en commençant par pourvoir aux besoins de la population locale puisse s'épanouir parallèlement à celle de nos pays en voie de désindustrialisation...
En même temps que la perspective économique et écologique (nous souhaitons faire payer les Etats au prorata de leur responsabilité historique souvent coloniale pour l'élimination des déchets qui menacent notre planète et effacer la dette des plus écrasés), il y a indéniablement dans l'OIA une perspective de Paix à long terme et de relations internationales apaisées. Ainsi, l'OIA peut constituer une plate forme complémentaire pour mettre en place un processus de Paix à long terme nous conduisant à un monde plus civilisé.

Alors la France, élément moteur mais discret et élégant des non alignés ?
C'est possible et c'est la raison du courrier que je vous envoie aujourd'hui.
Depuis janvier 2009, date de création de Respublica, j'ai vendu ou offert des fleurs dans les restaurants le soir, afin de collecter des adresses e.mail un peu partout en France. Aujourd'hui, j'ai beaucoup de sympathisants qui s'intéressent à la cause de Respublica. Des tracts ont été distribués, et nous participons à de nombreuses manifestations à caractère évènementiel ou non autour de l'écologie, de l'environnement, de l'habitat, de la nouvelle économie, celle de l'abondance.
Respublica s'apprête désormais à se lancer dans la phase suivante de sa stratégie : susciter des adhésions et des aides financières, organiser des séances d'information autour du projet Respublica dont la mesure centrale est le revenu inconditionnel d'existence (RIE).
Prof d'économie, journaliste, mère de deux enfants, cette activité me demande beaucoup de temps, et j'ai besoin d'encouragements.
Aussi serai-je heureuse, sachant que nos objectifs se rejoignent, de rencontrer certains de chez vous, d'avoir vos courriers, vos invitations, afin que nous puissions travailler de concert, en parrallèle, sur la formation de l'OIA ainsi que ses objectifs.
J'ai d'ores et déjà l'intention de prendre contact avec des représentants locaux de votre association dans chaque ville que je visite et serai contente que ce travail puisse se faire dans le cadre associatif européen. 
En l'attente d'une réponse de votre part.
Cordialement. 
Noura Mebtouche. 




Présidente de Respublica.

Des renseignements complémentaires sur l'OIA.
Il fallait trouver un pivot qui serve à la fois de justification à un nouvel appel au non alignement après 55, sans fondement idéologique autre que le but tout pragmatique de protéger l'environnement et les hommes. Le nom fait appel à l'autonomie et à l'autodétermination des peuples, met en évidence l'absence de conseil de sécurité, de motivation à caractère économique ou impérialiste. Tous les pays sont sur un pied d'égalité.
Chacun rembourse ses dettes au prorata de la responsabilité dans l'histoire. Les fausses dettes libellées en dollar des pays pauvres sont supprimées définitivement, c'est le grand Pardon tant prôné par le vrai Israël et qui scelle définitivement les rancoeurs du colonialisme. de là à ce que les peuples Frères se mettent à partager le même territoire...Sans heurts...La notion de Pardon existe aussi dans l'Islam...


"Parce qu'il ne peut y avoir de Paix mondiale et durable sans une économie partout durable et prospère".
Parce qu'il ne peut y avoir de Paix durable et prospère sans une eau abondante, non polluée, douce, durablement gérée.
Parce qu'une eau abondante, non polluée, douce, durablement gérée, ne peut l'être sans prise de responsabilité mondiale au prorata du poids de chaque pays.
Parce que chaque enjeu doit s'effacer devant l'importance de l'eau...
Faisons tout pour que l'OIA, un jour existe...".
Aidez nous, à préparer juin 2018.
Enfin, la préparation de l'OIA est une étape sans précédent dans l'histoire de l'humanité et de la gouvernance. En effet, pour une fois, ce ne sont pas les Etats ni nos dirigeants politiques qui vont prendre l'imitative d'une telle aventure mais les associations, c'est à dire celle qui nous représentent directement sur le terrain au sein desquelles nous nous investissons au jour le jour, sans obligation, en toute liberté.
Ainsi, la mise au point des accords de l'Organisation des états indépendants et autonomes, peut être considérée si elle est suffisamment préparée et prise au sérieux par les individus comme un appel de tous les Peuples du monde aspirant à la Liberté à nos chefs d'Etat. Ces derniers n'auront plus dès lors qu'à s'incliner. C'est le nouvel alignement (voir plus loin notre passage sur le concept de non alignement".

"Le concept de nouvel alignement est conjoncturel. C'est une phase importante, facteur de bouleversement qui traduit la situation d'une époque. Le non alignement lui, est un principe éternel tout comme la résistance pacifique. On ne doit jamais s'aligner. Que ce soit au niveau individuel ou collectif. Seul le mouvement crée la vie".
C'est à des gens comme ceux qui préparèrent les accords sur la création du mouvement des Non Alignés , ceux qui le continuèrent, mais aussi au Mahatma Gandhi, que l'on doit cette leçon". 

En direct de Gaïa, la planète bleue...






Contenu de l'OIA et groupes de travail.

La société civile mondiale à l'appel des Chefs d'Etat. Un nouvel appel du 18 juin.

Les associations du monde entier représentent la société civile, c'est à dire le peuples et les intentions qui les animent. Toutes sont motivées par des objectifs similaires. La défense des droits de l'homme, de l'enfant, la suppression des injustices, de inégalités, de l'exploitation et de toute forme de domination quelle qu'elle soit, la protection de l'environnement , sa préservation , l'harmonie entre l'activité humaine et la nature, le respect de chaque culture et sa préservation. C'et pourquoi nous pensons que l'OIA n'est pas une affaire d'Etats entre eux. C'est une affaire mondiale qui doit d'abord être prise en relais par les associations de tous les pays, même les plus petites. Aussi invitons nous chaque association qui reçoit ce courrier à répondre à notre questionnaire et à donner ses idées afin que nous puissions tous ensemble commencer à écrire ces Chartes que nous proposerons ensuite à nos Chefs d'Etat.
Il est important que l'idée de l'OIA vienne de nous, de la société civile, du peuple du monde entier, de ses associations.
Il est important que collectivement, nous imposions aux chefs d'Etat de tous les pays le devoir de s'intéresser à l'OIA et de mettre la main à la pâte, d'être présents lors de la signature des Chartes et d'aider au financement du déroulement de l'OIA. Cette année là, il faut que le monde entier, citoyens du monde, délégués par une association soient présents afin de se faire connaitre, de créer un sentiment de Fraternité, de participer à l'élaboration finale des Chartes qui à l'issue des trois semaines pendant lesquelles durera l'OIA (du 28 mai au 22 juin 2018) seront signées par les chefs d'Etat ou leurs représentants.
C'est une aventure sans précédent. Bien sûr, nombreuses sont les associations qui ont un siège ou sont représentées au sein de l'Organisation de Nations Unies. Leur travail dans ce cadre là n'est pas à dénigrer bien au contraire de même que l'on peut louer les avancées réalisées par l'ONU depuis sa création. Cependant le travail de l'ONU se fait souvent dans un cadre très formel, très technocratique, sous l'égide des grandes puissances. Avec l'OIA, pour la première fois, ce sont les milieu associatifs et alternatifs qui prennent les devants et les initiatives, de quoi initier nos dirigeants aux modes de fonctionnement ascendants et transversaux.
Nous avons prévu que les accords de cette année là feraient mouche dans l'histoire de l'humanité et que chaque année, de nouvelles rencontres OIA pour faire le bilan de ce qui a été réalisé ou signer de nouvelles chartes allaient être organisés. Le cadre français, à fortiori lyonnais n'est pas obligatoire.
Il et au contraire souhaitable que chaque année les rencontre OIA se déroulent dans un nouveau pays, une nouvelle ville, un nouvel environnement à découvrir comme c'est le cas pour les FSM.
Cependant à Lyon, qui est une ville qui n'a pas encore de carnaval alors qu'elle se bat pour être une ville internationale, nous allons plaider notre cause pour que chaque année après ces accords de 2018, on puisse commémorer cette aventure, réutiliser les locaux prévus à cet effet pour des travaux portant sur le développement, l'environnement et les droits
Ainsi, chaque année pourrions nous célébrer la fête de l'eau en rappel avec d'autres villes qui elles aussi célèbrent cette manne donnée gratuitement sans laquelle la vie ne saurait exister. Par exemple, la ville de Medellin en Colombie, la ville de l'éternel printemps, célèbre chaque année son fameux cours d'eau le Rio Medellin. Chaque habitant pose sur le cours d'eau une bougie allumée. Pourquoi ne pas faire pareil à Lyon sur le Rhône et la Saône afin que les bougies porteuses de voeux se rejoignez à Confluence. Une belle cérémonie, des expositions des prestations artistiques en tous genres, de conférences des expositions, le tout dans un contexte internationalisé, le tout donnant à notre bonne ville de Lyon, un nouvel élan vital auquel d'autres villes comme Chambery, Grenoble, Saint-Etienne, le Puy-en-Velay pourraient être associée. Sans oublier le fameux défilé dupliqué en plusieurs versions mais toujours sur le même thème : l'eau et l'environnement.


Chez Respublica, nous avons prévu que les accords de l'OIA se dérouleraient pour les premiers à Lyon, en bord de Saône , un fleuve sur lequel de gros efforts ont été réalisés en matière d'aménagement et peut être bientôt de dépollution. Ce n'et pas le seul fleuve lyonnais, un peu plus loin, à l'autre bout de Caluire, commune qui fut un lieu important de résistance française sous la deuxième guerre mondiale, où se trouve le premier lieu de déroulement de l'OIA, se trouve la Confluence, le lieu où la Saône rejoint l'autre grand cours d'eau lyonnais, le Rhône, preuve que les grands esprits se rencontrent.

Les Etats épaulés par les associations se réunissent afin d'élaborer des Chartes nouvelles correspondant aux différentes problématiques qui freinent le développement et le bien être des êtres humains sur terre. Bien entendu, ces Chartes ont déjà été travaillées, pensées, réfléchies préalablement par chacun. A l'issue de trois semaines pendant lesquelles vont durer les accords de l'OIA, les représentants de chaque Etat sont appelés à signer ou non les Chartes.

-Charte 1. La Charte mondiale de l'eau. En rapport avec le forum mondial de l'eau alternatif et officiel. Le forum de l'eau à Stockholm et le prix de l'eau à Evian.
Les Etats doivent prendre des engagements pour renforcer la dépollution des cours d'eau et des rivière. La question du littoral doit aussi être abordée. L'exemple de Marseille est récurrent car il s'agit d'une ville qui expérimente la coexistence entre un milieu naturel protégé , un milieu très urbain et un littoral avec une activité portuaire importante. La ville de Toulon, à proximité de Hyères, milieu naturel protégé également.
Partout dans le monde, un travail sur l'eau a commencé.
Il y a des enjeux cruciaux comme l'assèchement du lac Tchad qui prive d'eau le Tchad, le Niger, le Nigéria et le Cameroun.
Enfin, la question du dessalement de l'eau de mer en priorité autour des Etats qui en ont le plus besoin se pose de manière cruciale. Cette nécessaire opération qui nécessite une mutualisation des moyens financiers, matériels et humains est une étape obligatoire dans la construction d'un monde nouveau avec un partage de richesses pour tous qui se traduit par le développement d'une agriculture extensive pour tous, de type agriculture de subsistance. C'et le point de départ, le pivot de accords de l'OIA. Ainsi, les Pays signataires de la Charte de l'OIA vont prendre des engagements ensemble afin de mutualiser leurs moyens au prorata de leurs possibilités pour pratiquer ce dessalement sur le points du globe où il n'y a pas d'autre solution.
C'est un point d'attaque important, également pour remettre à plat certaines vieilles rancoeurs liées à la période de colonisation souvent terminée par des guerres, ainsi qu'à la période de postcolonisation lors de laquelle, le capitalisme des pays occidentaux a continué le pillage des ressources ainsi que la désorganisation économique des pays les moins développés. Bien entendu, c'est le Sahel qui doit être le premier bénéficiaire de ce grand chantier, en tant que région du monde facilement sujette à la famine et à a désorganisation alimentaire.
Sur le plan diplomatique et géostratégique, une telle prise en charge collective, à l'occasion de laquelle les pays les plus riches, coupables de la colonisation et de l'exploitation qui l'a suivie, prennent leurs responsabilités , ce sont eux qui paient le plus. C'est une façon de réconcilier les Etats entre eux, une façon aussi de prendre ses responsabilités.

-La charte sur l'évacuation des déchets nucléaires. Partout dans le monde en mer d'Aral notamment, les déchets nucléaire parfois enfouis très profondément sous l'eau nous menacent. L'OIA, c'est aussi une façon de prendre les choses en main et de définir ensemble, une politique visant à moyen terme (10 ans) à faire disparaitre ce déchets. Là encore la mutualisation de tous le moyens est nécessaire, notamment par les pays les plus responsables.

-La Charte sur l'évacuation des débris de guerre. partout dans le monde, des être humains,notamment des enfants sont victimes des guerres qui se sont déroulés sur leur territoire. Ainsi, l'essentiel de la campagne de handicap international porte sur les débris de bombe non neutralisés ainsi que sur le mines sur lesquelles il suffit de marcher un jour pour perdre un membre. Une action collective d'envergure vient à supprimer définitivement ces déchets avec des moyens encore plus importants nécessaire afin de terminer le travail déjà effectué.

-La Charte économique. L'OIA doit naître afin de promouvoir l'idée d'une économie réelle, viable, saine qui part de l'individu et pas des grosses structures financée en partie par les Etats et le grand capital. C'est la théorie du développement universel. Partout dans le monde, des modes d'organisation économique alternatifs se développent. Des monnaies complémentaires, des système d'échange locaux. L'Afrique a été et est depuis longtemps marquée par une forme d'aide au développement qui n'est souvent qu'une goutte d'eau dans l'Océan et qui et fortement concurrencée par le jeu des entreprise capitalistes et de multinationales. Il faut retrouver le chemin de la vie, celui du passé de l'Afrique qui a été étouffé sous différentes formes de domination. Du colonisateur au dictateur. 
Ainsi, une charte des Droits économique signée par un nombre de pays important peut infléchir le cours du destin et aider l'Afrique et tous les pays signataires à retrouver le chemin d'une économie riche, celle de l'abondance et de profiter de toutes les ressources naturelles qui nous sont offertes à profusion. Ce qui est intéressant dans un tel contexte, c'est que en ce moment où les prises de conscience sont fortes en ce qui concerne l'environnement, tous les pays sont à égalité devant la nécessité de mettre en place une économie réelle. Ainsi, pour les pays les plus modernes, il s'agit de remettre à plat certaines pratiques et organisations  et de revenir à des pratique plus locales afin que les citoyens puissent reprendre en main leur économie. Dans d'autres pays, il 'agit de se donner enfin les moyens de produire des richesses qui aident chacun à ne plus souffrir de privations et à ne plus être dépendants de autres Etats ou des grande entreprise présentes sur leur territoire.
Nous avons chez Respublica, essayé de voir ce que pourrait être cette charte des Droits économiques. C'est une charte universelle. Celle-ci, donnée en exemple, fait partie du bloc constitutionnel imaginé pour la république française. Comme le lecteur pourra le constater elle tient compte d'abord du bien-être des individus, et de l'environnement.
Il fait appel à des thématiques comme le revenu d'existence et évoque l'existence des monnaies complémentaires ou encore supprime le taux d'intérêt, source de dichotomie entre flux réels et flux financiers. Il s'agit bien entendu d'une fiction adaptée à un cas, le cas français et traduit notre système économique tel que l'on aimerait qu'il soit dans le futur (ou tel qu'il devrait être si on écoutait le peuple) mais on peut s'en servir à titre d'exemple.
En tous cas il s'agirait d'une belle évolution juridique. Pour la première fois, on reconnaitrait aux individus des droits économiques autres que ceux liés au Travail qui est dans la Constitution (préambule de 1946 constitutionnalisé en 1971) française actuelle, celle de 1958, aménagé de manière incontournable. Celui qui a fait le choix de ne pas travailler constituant l'exception.


 Jetons d'abord un oeil sur ce texte de 1946 qui a été rédigé après la deuxième guerre mondiale. C'est un texte important dans l'histoire du droit français car, en réaction contre les injustices produites juste avant et pendant la guerre, contre une petite catégorie de la population on réaffirme le droit à l'emploi sans discrimination (les termes de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 y sont réaffirmés : "en raison de ses origines, de ses opinions et de ses croyances".
Cependant nous sommes alors en 1946, et depuis les mentalités ont quelque peu évolué, le Travail n'est plus la valeur centrale de notre société, le partage des richesses considéré sous un autre angle que celui lié à la simple valeur ajoutée marchande produite en une année, le droit de propriété (qui est une donnée importante pour ouvrir les droits économiques d'un peuple ou d'un individu) réaffirmé
Voici les articles qui correspondent au droit à l'emploi et au droit à la sécurité financière et matérielle.
Mais ici, c'est la Nation qui l'assure. Qu'est-ce que la Nation, quelque chose d'arbitraire ? Qui s'impose aux individus ?

5. Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
6. Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.
7. Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
8. Tout travailleur participe, par l'intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu'à la gestion des entreprises.Charte des Droits économiques.
10. La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
11. Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.
Comme on le sait, même si partout dans le monde le droit à l'emploi ainsi que le droit à la protection et à la sécurité matérielle a évolué, les Etats ne sont pas infaillible, parfois même certains Etats ne font aucun effort ou très peu pour garantir ces garanties élémentaires aux individus qu'ils gouvernent parfois de manière arbitraire. 
Aussi avons nous développé, à contrario de la notion de Droit à l'emploi et des droits qui en sont liés (résultant d'un long passé de lutte syndicale et politique que l'on ne doit pas passer sous silence mais que l'on doit considérer comme une oeuvre collective faite de luttes que l'on doit continuer), la notion d'activité. Cette dernière ne supprime pas les droits liés aux droits du travail et du travailleur, bien au contraire, elle est le gage de leur respect.
On notera enfin qu'il s'agit de Droits économiques et non pas de devoirs. On y compte, le droit de payer des impôts afin de pouvoir comme tout le monde, participer à la construction du monde de demain.
Ainsi, ces nouveaux droits interviennent en complément au droit du travail et le font évoluer.

Voici donc notre exemple de Charte économique.

Préambule.

Il est défini, conformément à la volonté du Constituant représentant la République française et le peuple français la valeur de Sacré. Cette dernière recouvre les obligations posées et explicitées par cette Constitution en matière de respect de l'individu, de ses droits, de respect de l'intégrité des autres Etats, de respect et de reconnaissance des peuples du monde, de respect de l'environnement et du Vivant ainsi que de l'harmonie esthétique, de fraternité et  solidarité à l'intérieur ou à l'extérieur du territoire, de règlement pacifique des différents, de respect de l'intégrité de la Justice et du droit, de garantie de toutes les Libertés, de non corruption ou prise d'intérêt illégitime collective ou particulière. Considérant que l'économique est une sphère qui touche à tous les domaines de l'Etat, de ses rapports avec les autres Etats, mais également du respect des principes de liberté, d'égalité et de sûreté des citoyens définis dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, le peuple français déclare à valeur constitutionnelle, constituant l'unique référent en matière de politique économique pour la République française, la Charte des droits économiques suivante.

Article 1. Conformément au droit à l'Existence figurant dans cette Constitution, tout citoyen a le droit de percevoir un revenu inconditionnel d'existence sans autre conditions que les dépenses liées à la santé ou à la garantie logement.
Ce dernier est non imposable et ne s'accompagne d' aucune condition d'activité ou de non activité.

Article 2. Tout citoyen ayant un revenu a le droit de payer des impôts et de contribuer au financement de la collectivité.


Article 3. L'Etat garantit la non discrimination des citoyens en fonction de leur revenu, quel que soit le niveau de revenu afin de répondre au principe d'égalité des citoyens devant la loi.

Article 4. Les citoyens français jouissent pleinement du droit à l'égalité. Ainsi, tout revenu lié à l'activité, même à la location d'un bien donne lieu à une imposition soumise à un taux unique de 9% du revenu, et cela, quel que soit la nature du revenu et son niveau. En contrepartie, une parfaite transparence est faite sur les comptes de l'Etat, cette dernière s'accompagne d'un effort de simplification afin d'être accessible à tous.

Article 5. L'Etat français et par extension le peuple français est souverain dans sa politique de fixation des taux de TVA, instrument e politique économique majeure.

Article 6. L'Etat s'engage par sa politique menée en matière de taxe sur la valeur ajoutée à garantir au citoyen son droit à la consommation de produits sains, à valeur ajoutée qualitative, notamment en matière d'alimentation Il garantit également l'évitement de conduites addictives par une politique de prévention en matière d'alcoolémie et de produits tabagiques ou contenant des substances hallucinatoires ou chimiques.

Article 7. L'Etat garantit à tous la liberté d'entreprendre, grâce à l'autoentreprise mais également grâce à une simplification des procédures encadrant l'activité privée.
l'Etat français qui a le monopole des chemins de fer mais aussi de son exploitation et du matériel afférent garantit l'utilisation des ces services pour tous. L'Etat français favorise, par le biais de la délégation associative et de communes l'extension de services de restauration collective ainsi que le développement de services d'hôtellerie bon marché sur tout le territoire français. C

Article 8. Tout citoyen a le droit d'avoir à sa disposition , sur place les instruments nécessaires à son épanouissement. Sur le plan de la production et des échanges, l'Etat français garantit par une politique adéquate, l'extension des communautés économiques locales.

Article 9. Les communautés économiques locales sont à la charge de la société civile, des individus, des associations, en collaboration avec les autorités décentralisées. Elles peuvent comprendre des Systèmes d'échange local, des monnaies complémentaires, des petites entreprises, organisent en leur sein, leur autosuffisance alimentaire, mettent en valeur les productions locales et le commerce local. Le lien social, autour de l'économique est favorisé. La liberté d'entreprise aussi. Le mode coopératif constitue souvent une solution satisfaisante en harmonie avec le marché et l'entreprise.

Article 10. L'Etat ne peut se substituer à la société civile dans le développement et la gestion des communautés économiques locales.


Article 11. L'Etat français garantit ainsi le fonctionnement d'un vrai libéralisme . Il garantit ce dernier grâce à une stricte observance des lois sur la libre concurrence, contre toute forme de monopole ou d'oligopole.

Article 12. En dehors des domaines régaliens réservés à l'Etat strictement définis par la Constitution ici présente,  les citoyens de citoyenneté française ou d'autres nationalités ont entière liberté en matière de création d'entreprise et de choix du domaine qu'ils veulent exploiter dans les limites posées par la loi.

Article 13. Par une politique adéquate, l'Etat français garantit au citoyen vivant sur son territoire, la disparition des monopoles privés.

Article 14. En dehors des chemins de fer, ainsi que des politiques visant à éliminer la pollution notamment par la limitation de la circulation motorisée en ville mais également par la promotion d'énergies nouvelles et de moyens de locomotion nouveaux , les citoyens vivant sur le territoire français ont le droit à l'initiative privée dans le domaine des transport, sous réserve de ne pas constituer de monopoles ou d'oligopoles.

Article 15. L'Etat favorise l'initiative conjointe des secteurs privés, publics et associatifs dans le domaine des énergies renouvelables. Il s'engage selon une ou plusieurs planifications sur 9 ans, à veiller à l'élimination progressive du potentiel nucléaire ainsi que de l'utilisation d'hydrocarbures ou gaz naturels. 

Article 16. Tout citoyen a le droit de voyager et de se déplacer librement. 

Article 17. Les résidents français, citoyens ou non, ont le droit d'échanger avec une monnaie de référence nationale émanant de la souveraineté de l'Etat français en matière de création monétaire : le Liberté.
Cette monnaie est la seule monnaie française  valable dans le cadre de l'échange international.  Elle garantit la compétitivité des produits français dans le cadre international et est également garante de nouveaux termes de l'échange définis dans le cadre de l'organisation des pays indépendants et autonomes et la pratique du nouvel alignement. Elle favorise l'échange égal avec les pays les moins développés.
Cette politique se définit par le terme "nouvelle mondialisation".

Article 18. Les communautés économiques locales ont le droit d'échanger avec d'autres communautés économiques locales en monnaies complémentaires à condition que des deux côtés, l'échange de ces monnaies complémentaires soit assuré avec les monnaies nationales. Ces échanges, en accord avec les Etats responsables des communautés économiques locales situées sur leur territoire, sont pris en compte dans les comptabilités nationales. 

Article 19. Seul l'Etat français et sa banque centrale ont le monopole de la création monétaire.

Article 20. La monnaie Liberté reflète les valeurs souhaitées par le Peuple français. L'ensemble de ces Valeurs : Liberté-Egalité-Fraternité-Laïcité-Mixité-Solidarité, Equité-Sacré représente la République française. Cette dernière est garante de ces Valeurs.

Article 21. Les citoyens français ont le droit de voter, évoluer , échanger, mener les activités de leur choix dans le cadre d'un Etat au budget équilibré. L'équilibre des comptes de l'Etat français est assuré par la Cour des Comptes qui agit dans le cadre de la commission du budget et des finances mais dépend du Grand Domaine sénatorial Droit, Justice et Constitution placé sous l'égide du Conseil-Constitutionnel. Cette dernière, comme toute institution relevant de la Justice est indépendante du pouvoir d'Etat.

Article 22. Il est mis en place une règle d'Or budgétaire, à valeur constitutionnelle, qui interdit que les comptes de l'Etat soient déficitaires. Une vérification est faite à la fin de chaque année budgétaire. Comme toute valeur à vocation constitutionnelle, l'Etat se dit de tout faire pour la maintenir. Car l'Etat ne peut pas de par sa nature, laisser en place des situations qui ne sont pas conformes à la Constitution. 

Article 23. L'Etat français s'engage à ne pas revenir à une monnaie européenne avant que l'Economie française ait suivi son exemple. Il est prévu, à terme, lorsque l'économie réelle sera devenue la seule référence économique possible de mesure des richesses, un retour à une monnaie commune et non unique, appelé, conformément aux engagements pris par la France "l'Euro-Or". Cette appellation étant justifiée par les efforts pratiqués par les Etats européens, en marge de l'économie mondialisée d'aujourd'hui pour mettre l'économie au service de l'individu et non pas le contraire.

Article 24. En matière agricole, l'Etat français abandonne définitivement le programme européen "politique agricole commune" et, sous réserve d'équité, conserve le droit de mener des politiques harmonisées en matière agricole avec les autres pays européens. Il s'oppose néanmoins à toute politique arbitraire venant rompre avec la nature de l'agriculture française, n'autorise pas les monopoles, ni les subventions injustifiées, donnant lieu à des prises d'intérêt et à la corruption sur le marché notamment des denrées alimentaires. Priorité est donnée conformément à la position française dans le cadre de l'organisation des pays indépendants et autonomes en juin 2018, aux communautés économiques locale, à l'autosuffisance alimentaire et aux petits producteurs, ainsi qu'à l'échange équitable avec les pays les moins développés .

Article 25. L'Etat français s'engage, par le biais de son appareil législatif à mettre en place un système différent de celui sanctionnant les marchés financiers ainsi que de rémunération de l'argent par le taux d'intérêt, lui préférant , en ce qui concerne le secteur bancaire, la rémunération forfaitaire de services. En aucun cas les banques ne peuvent être créatrices de monnaie, même de manière détournée.

Article 26. L'Etat français s'engage formellement à ne pas financer son programme ni son activité par autre chose que par l'économie réelle, interdisant le recours aux marchés financiers. Les banques privées sont seules responsables de leurs déficits. Il leur appartient à elles et à elles seules, non pas au Peuple français, de financer ces derniers.


On le voit. Ici est développée la notion de "Nouvel alignement", en hommage au concept de non alignement né à Bandoeng en 1955 lors de la première conférence qui réunit les Etats qui refusèrent la domination occidentale et capitaliste tout comme nous cherchons à nous en débarrasser aujourd'hui, en prenant conscience que notre notion du développement est à modifier maintenant que la science et les progrès en médecine,et en hygiène ont évolué.
Cette dernière a lé mérite de s'appliquer à tous le Etats, toutes les régions, tous les territoires, elle invite à se pencher d'abord sur le local, de partout avant toute forme de mondialisation.
Plus précisément, le mouvement des non alignés est né progressivement selon à notre avis trois phases.
Phase1. La réaction dans les années 30 de l'empereur d'Ethiopie Hailé Celassié lors de la conquête du pays par les troupes de Mussolini. Les déclarations de Hailé Celassié et ses discours constituent une première mine d'information en matière de résistance des pays africains face à l'envahisseur occidental. Même si ce dernier est critiquable pour la dureté de son régime (il a d'ailleurs été destitué), on ne doit pas oublier qu'il est à l'origine de la première voix qui se lève en faveur de l'indépendance des peuples en provenance d'un pays africain.
Phase 2. Bandoeung. Cette conférence qui réunissait tous le pays non développés constitue pour nous la phase la plus importante. Elle a lieu en 1955 en pleine période de décolonisation et fait appel à d'autres modes de développement que ceux du grand capitalisme dont on déplore aujourd'hui, en occident les méfaits. A cette époque, on ne se doutait pas encore que les modes d'organisation économique et sociaux à la soviétique et le suivi de leur exemple par certains pays non développés allaient se solder par un tel échec et un tel retard. 50 Etats en font partie, à leur tête, Nehru (Inde), Soekharno (Indonésie)et Nasser (Egypte). En 1955, l'URSS fait encore partie des non alignés. Pire encore, elle cherche à être à leur tête.
Phase 3.La réaction des pays les moins développés est la suivante : refusant de se plier à l'égide de l'URSS et d'être impliqués à la guerre froide, ils créent en 1961, sous l'égide de Tito, le mouvement des non alignés excluant l'URSS. Cela signifie qu'implicitement, ils s'engagent dans une vision pacifique des relations internationales, refusant la guerre froide.  Même si les faits suivants vont prouver que ce n'est pas aussi évident que cela.
Phase 4. Cinquante quatre ans plus tard, 118 pays continuent à se retrouver dans ce concept que l'on croyait disparu avec la désintégration de l'Urss. Et plus de cinquante chefs d'État adhérant à ce mouvement se sont une nouvelle fois réunis en Egypte, le 15 juillet 2009, pour discuter des conséquences de la crise financière mondiale, appelant à un "nouvel ordre mondial" qui ferait une place plus grande aux pays en développement. Nous sommes aujourd'hui dans cette phase là. Et la seule solution permettant de repartir sur de nouvelles bases économiques, sociales et écologiques est d'adhérer à ce mouvement de non alignés pour prendre un nouveau point de départ, tous alignés, sur des objectifs communs. C'est ce que nous appelons le nouvel alignement.
-La Charte sur les Droits humains. Partout dans le monde, certains droits ne sont pas respectés. Des pans entiers du droit ont également été négligés. Ainsi du droit de propriété. Ce dernier, à commencer par celui de son propre corps mériterait que l'on s' attarde et que l'on effectue un travail dessus. Ce serait un grand pas en avant dans l'histoire de l'humanité et de son évolution. De la même façon que nous avons imaginé une charte des droits économiques tenant compte des nouveaux intérêts bien légitimes des individus évoluant sur notre planète, nous avons imaginé un droit de propriété du corps qui fait partie de notre corpus constitutionnel concernant le droit français. Le voici.
Le droit de propriété.
Article 1. Le Droit de propriété est un droit inviolable et sacré (article 17 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. L'Etat français en est le garant.
Article 2. L'environnement fait partie de la propriété collective de l'ensemble des individus présents sur le territoire français. a ce titre, chacun a le droit de disposer pleinement d'un environnement sain, non pollué au sein duquel l'esthétique et l'harmonie est préservée. Ainsi, les acteurs de pollution, de nuisances à l'environnement, de dysharmonie quelconque doivent payer une amende correspondant aux dommages causés sur la propriété collective que constitue l'environnement sur un territoire donné.
Article 3.
La vie privée fait partie de la propriété, nulle personne majeure jouissant pleinement de ses droits de citoyen libre et égal en droit ne doit être soumise à quelque pression que ce soit, ni ne doit faire l'objet d'insertion dans sa vie privée de quelque ordre que ce soit, sous quelque prétexte que ce soit.
Article 4.
Chaque individu est le seul et unique propriétaire de son propre corps. L'Etat est garant du respect de cette propriété : aussi sanctionne t'il sévèrement, le viol, l'inceste, les coups et blessures volontaires sur qui que ce soit, la maltraitance verbale portant sur le corps d'autrui sur ses actes ou sur son intellect, les empêchements au droit à l'interruption volontaire de grossesse, le proxénétisme, la pression exercée sur des citoyens mineurs ou manifestement en état de faiblesse pour que ces derniers absorbent des produits psychotropes, cannabis ou autres drogues ou encore de l'alcool.
Article 5. La propriété intellectuelle est protégée par mise sous protection légale mais également par témoignage et enquête. Nul n'a le droit de se saisir de la propriété d'autrui, de ses idées, des concepts développés par lui même, des travaux d'écriture, de dessin, de musique ou de quelconque autre support sans lui avoir préalablement demandé son avis officiel sous forme écrite. Nul n'a le droit de reprendre une citation, une phrase, un concept, l'idée de quelqu'un sans que avoir préalablement cité le nom de la personne à qui elle appartient et dont le travail, le vécu, l'expérience ont conduit à produire ces biens immatériels qui ont une valeur économique dont personne ne peut être spolié.
Article 6. La jouissance de ses biens matériels mobiliers, immobiliers ou financiers n'appartient qu'à la personne qui les possède officiellement pourvu qu'elle soit majeure. Nul ne peut être privé de ce droit. De même que personne ne peut, en dehors des exceptions liées à la loi comme l'expropriation, l'expropriation provisoire pour cause de politique du logement, et autres exceptions liées au droit français en matière de propriété (voir code civil), en être privé, quel qu'en soit le prétexte.
L'OIA, c'est aussi l'occasion de rappeler et de retravailler sur des droits qui existent déjà et qui ont déjà fait l'objet de signatures officielles comme le droit à l'enfance ou encore le droit à la santé.



Ce qu'il faut faire pour préparer l'OIA pour mai-juin 2018.

Il suffit d'abord de répondre au questionnaire et d'envoyer régulièrement des réponses à l'adresse suivante en omettant pas de donner le nom de votre association.
Mais il faut aussi en parler autour de soi, notamment lors des forums mondiaux, du forum alternatif de l'eau ou de n'importe quel regroupement local, régional, international qui fait intervenir des groupements alternatifs. diffuser des tracts, envoyer des idées pour le développement des diverses thématiques évoquées ici, en proposer de nouvelles.

-Dans quel domaine intervenez vous en tant qu'association ?




-Pensez vous que le concept d'OIA est une bonne idée pour infléchir nos Etats ?






-Avez vous déjà participé à des organisations internationales ou régionales comme l'OIA (Forum social mondial par exemple).-






-Quelles pratiques, quelles ouvertures, quels points positifs concernant votre action et sa connection avec d'autres actions d'autres associations en avez vous retiré ?







-Quelles idées avez vous envie de proposer pour l'élaboration et l'écriture de Chartes qui vont être proposées par les associations du monde aux chefs d'Etat ?


-La Charte mondiale de l'eau. 




-La Charte sur l'évacuation des déchets nucléaires.





-La Charte sur l'évacuation des débris de guerre.




-La Charte économique. 





-La Charte sur les Droits.


-1. Avez vous des idées d'autres Chartes dans les domaines où n'existent pas des droits déjà signés au niveau mondial?



-2. Quels autres concepts, idées, solutions, plans d'attaque, stratégies, actions collectives, pouvez vous imaginer concernant le développement de nos droits d'être humains ou encore la protection de notre environnement et des espèces végétales et animales ou score pour améliorer nos cadres de vie, étendre nos activités, nos liens ? (par exemple on peut développer des idées sur la Paix dans le monde).




-3. Quelles actions concrètes proposez vous à court terme et à moyen terme, à votre échelle, dans quelle mesure ces actions peuvent elles se déployer à une échelle plus grande grâce aux réseaux mondiaux ?




-4Etes vous d'accord pour désormais vous engager dans la construction et la préparation de l'OIA, dans l'élaboration des Chartes, dans l'émission d'idées de nouveaux champs de bataille ou de pratiques concrètes pour préparer une rencontre mondiale à Lyon qui va durer trois semaines (conférences, supports artistiques, films, reportages sur vos activités ou les thématiques qui vous sont chère, expositions ?)
Si oui, nous attendons vos messages internet à l'adresse suivante et vous proposons de contribuer à la construction du blog de l'OIA. On peut y trouver de tout : des articles, des présentations d'associations, des photos, des reportages. On se charge également d'y mentionner vos nouvelles idées.




-5.Etes vous d'accord pour faire partie de la plate-forme interactive de l'OIA : un ensemble de logos et dessins représentant chaque association partie prenante à l'aventure : de la plus petite à la plus importante. Quelque part, la majorité des associations qui ont trait aux pratiques économiques alternatives, à la protection de l'environnement, des espèces animales, des droits de l'homme, de la femme, de l'enfant en font déjà partie. Tous ensemble, nous pouvons obliger nos chefs d'Etat à mettre en oeuvre ces accords. C'est ce que signifie cette idée de logo. D'où l'idée d'une plate forme interactive qui sur internet, permettrait d'accéder au site ou au blog de chaque association en cliquant sur son logo. En même temps, représenté sous forme de poster, c'est une belle façon de représenter l'OIA.




Pour nous montrer votre accord, envoyez nous votre logo. on peut même en faire partie si on est tout seul, il suffit de trouver un logo qui vous représente.




Enfin, nous ne sommes pas les seuls à lancer ce type d'opération d'une telle envergure : en 2009, le centre social la Mosaïque au Chambon-Feugerolle qui a aujourd'hui fermé se portes lançait l'opération "Des Voeux, j'en veux". Le site n'existe plus, nous l'avons cherché en vain, mais il suffit de consulter l'adresse suivante pour comprendre de quoi il s'agissait. Le tout à l'initiative des enfants.



www.lamosaique.org/noées
Juste avant que le centre ne ferme, il était question d'aller en bus, en itinérance, déposer ces voeux au sommet du Mont Ararat, symbole de Paix, situé sur le frontière entre l'Arménie et la Turquie.
Si certains retrouvent le site, faites le nous savoir...

-Donnez enfin ici, vos idées pour le futur logo de l'OIA.